Au Costa-Rica, une quarantenaire handicapée et dotée du don de guérison, vit dans un village reculé auprès d’une grand mère qui contrôle ses moindre faits et gestes et qui la protege autant que l'exploite
La réalisatrice suédo-costaricienne Nathalie Alvarez Mesén convoque une sorte de réalisme magique dans un premier film aussi naturaliste que surnaturel sur une femme maintenue dans une forme d’obscurantisme ;dans lequel le panthéisme s’oppose au bigotisme.
Le premier long métrage de la réalisatrice suédo-costaricienne Nathalie Álvarez Mesén est une façon originale de traiter des superstitions, par le double biais du handicap et du fantastique.
Le film, étonnant récit engagé et sensoriel doit beaucoup à sa comédienne principale Wendy Chinchilla Araya, danseuse de formation qui campe ici une émouvante anti-héroïne
Clara Sola, un film comme une expérience atmosphérique qui marque durablement.
Clara Sola
De Nathalie Alvarez Mesén, avec Wendy Chinchilla Araya, Daniel Castaneda Rincon. 1h46.
Clara Sola sort en salles le 1er juin prochain.