Critique cinéma : ENNIO : portrait d'un homme à la recherche de l'harmonie parfaite .
Ce mercredi 6 juillet dernier jour de la fête du cinéma, sort Ennio, documentaire réalisé par Giuseppe Tornatore, dans lequel on suit le parcours du célèbre compositeur de bandes originales italien, qui a travaillé avec les plus grands, notamment Sergio Leone.
On retrouve son oeuvre dans des films incontournables tels que Pour une poignée de dollars, Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une fois dans l’Ouest, Il était une fois en Amérique, Le Professionnel, ou encore Les Incorruptibles.
Une belle plongée dans son œuvre et dans sa vie qui permettra assurément de connaître un peu mieux l’homme qui se cache derrière cette carrière monumentale lui, qui outre sa collaboration avec Leone, aura notamment travaillé avec des immenses non du cinéma mondial, Bernardo Bertolucci (1900),Terrence Malick (Les Moissons du ciel), Quentin Tarantino (Les Huit Salopards), ou encore Giuseppe Tornatore lui même pour la déchirante musique de Cinema Paradiso).
On découvre ainsi que Morricone ne fut pas seulement le compositeur de quelques classiques de la bande originale de film mais un stakhanovis de la note juste à la recherche constante de l'harmonie parfaite.
On aime le parti pris chronologique qui permet d'appréhender l'artiste dans toute ses dimensions de ses années de formation à sa reconnaissance tardive par ses pairs du classiques persuadés que'avec sa collaboration avec Hollywood il vendait son âme au diable.
Un documentaire captivant, à voir en complément de la lecture de la formidable biographie que les éditions Seguier avaient consacré il ya quelques années au maestro.