Pétaouchnok, la nouveau film film d’Etienne Deluc- Mariage à Mendoza- en salles depuis le 9 novembre dernier a toutes les caractéristiques du film de bande, avec à son bord une belle brochette de bras cassés, ceux qui font penser au meilleur des comédies française, on pense à ceux des "Randonneurs" ou Nos jours heureux.
Cette comédie sans pretention et très feel good met en scène des personnages tous différents mais dont les points communs rapprochent plus qu’ils ne les éloignent, autour d'une histoire certes prévisible mais qui questionne avec pas mal de finesse la capacité de chacun d'abandonner ses véilléités d' individualisme pour l’esprit d’équipe.
Se perdre à « Pétaouchnok » c’est un peu se retrouver, croire en sa bonne étoile, faire confiance à l’humain, accepter un ado, un père, un ami tel qu’il est, se retrouver soi-même semble possible, en partant chevaucher en équipée fantastique dans les Pyrénées et avec beaucoup de sang-froid.
Exactement ce qui manque à la plupart des personnages de ce film emmenés par un Pio Marmaï déjanté mais juste, un Philippe Rebbot perché mais tendre, un Pablo Pauly maladivement jaloux mais amoureux, un Sami Ameziane-Compte de Bouderbala pour un de ses premiers roles au cinéma émouvant, et plein d’espoir tandis que du coté féminin, Camille Chamoux est égocentrique mais touchante dans le rôle de l’apprentie comédienne parisienne en manque de réseau.
A l’arrivée, le film, très sympathique, cueille joliment le spectateur et lui fait passer un moment à l’apparence léger mais plus profond qu'attendu qui dit des choses pas bêtes sur nos rapports à la réussite, à l’autre, aux responsabilités et finalement à ce qui compte vraiment dans une vie.
Une belle surprise à la sortie hélas un peu trop confidentielle !
Pétaouchnok ***, réalisé par Edouard Leduc, en salles depuis le 9 novembre 2022