Critique cinéma : MOURIR À IBIZA- UN FILM EN TROIS ÉTÉS
Premier film né de l’impulsion de trois jeunes cinéastes, MOURIR À IBIZA est une ode à l’amour et à la liberté.
Entre Rohmer et Pialat, ou Kechiche sans le sexe, "Mourir à Ibiza" est un joli film romantique, loin des modes il capte pourtant avec tendresse l'air du temps.
Atermoiement du cœur et du corps, trois été entre choix et renoncements,trois étés pour se perdre ou se retrouver.
Trois moyens-métrages pour nous raconter le début dans la vie de jeunes personnes touchantes et malhabiles ( à qui on a parfois envie d'aller botter un peu les fesses, devant trop d'alternoiements et de valse hésitations).
Ajoutons à notre chronique que, comme souvent dans les films à segment, l'ensemble est inégal, le meilleur est le dernier film à Ibiza, il rachète un peu la mollesse du second à Etretat
L'ensemble est plutôt original dans la façon d'aborder l'âge du début de la vie d'adulte, loin de tout parisianisme germanopratin du tout venant actuel ..
un film de Anton Balekdjian, Léo Couture, Mattéo Eustachon
Une distribution Shellac