[CRITIQUE] GHOST THERAPY - un film indépendant US drôle, sympa mais pas que...
Clay, un photographe qui a certes un œil et quelques contrats, mais qui est sur la phase descendante de sa petite notoriété.
Selon son épouse, peut-être passe-t-il trop de temps à boire de la bière, vautré sur son canapé.
Artiste et chic c'est un beau projet de vie, mais il faut beaucoup d'argent pour être bohème à Los Angeles.
Au cours d'une ballade de travail, justement, skate aux pieds et appareil photo en bandoulière, notre adulescent rencontre un vieux pote d'enfance venu, comme lui il a quelques années, tenter sa chance à L.A.
Un vieux pote qui va vite devenir collant, une amitié de collège peut-elle résister à une vie d'adulte? Surtout que Clay s'aperçoit qu'il a la particularité d'être le seul a voir ce beau gosse de Whit.
Whit n'imprime plus la pellicule, Whit n'imprime plus la rétine des humains qui l'entourent, sauf de celle de Clay.
Whit est un fantôme, mais un un fantôme dans la Cité des Anges et du rêve, est-ce vraiment étonnant?
Un film de potes tourné caméra au poing avec trois dollars six pences dans l'empire du cinéma mondial.
Un film drôle et sympa, mais pas que. Un film qui parle de loose et de réussite, de perte et de l'âge adulte si difficile à atteindre.
Un film qui affronte les fantômes du passé qui agissent parfois comme des surmois envahissants.
Un vieil ami qui va vite devenir "Whit le gentil fantôme ou comment s'en débarrasser".
Un petit film fauché qui prouve une fois de plus qu'il faut au moins trois choses pour faire un bon film. Une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire.
Ghost therapy un film que Baz'art est fier de défendre et que le cinéma le Comoedia est le seul à présenter sur Lyon.
GHOST THERAPY- un film de Clay Tatum***