vendredi 08 janvier

Les grandes occasions :Alexandra Matine sonde les abysses d'une famille à la dérive

  " Il y a le silence, qui couvre le bruit des machines, qu’ils n’entendent plus. Il y a le parfum cuivré d’Esther qu’eux seuls devinent encore sous l’odeur piquante et glacée de l’hôpital. Il y a un unique bouquet de fleurs, dont on ne sait qui l’a offert, qu’on a foutu dans un vase, toujours emballé dans son plastique. Dans le coin, près de la porte, il y a une valise avec des vêtements pour quand Esther sortira. Personne ne l’a ouverte." Pour cette deuxième chronique d'un roman de cette rentrée de janvier 2021,  si... [Lire la suite]