L'histoire

Dans une Islande pluvieuse et embrumée, l’enquêtrice Aurora est chargée de retrouver une femme tandis qu’elle continue à chercher sa sœur disparue. Aurora, enquêtrice financière,  est toujours en Islande pour retrouver le corps de sa sœur.Elle est contactée par l’entrepreneur Flosi dont la femme a été enlevée. Quand la femme d’un homme aux affaires florissantes est kidnappée, mensonges et secrets apparaissent petit à petit au grand jour.

Notre avis 

L'Islande, terre de polar: depuis plusieurs années, cette affirmation sonne comme une évidence et encore plus à l'approche de quais du polar où le polar islandais est souvent mis en avant.

On avait lu même dévoré  précédent volet de cette trilogie, Froid comme l’enfer. On y retrouve le personnage d’Aurora, enquêtrice financière, toujours en Islande pour retrouver le corps de sa sœur.

J’avais aimé le regard un peu moqueur de Lilja SIGURDARDÓTTIR sur les islandais dans le premier volet  mais malheureusement, je ne l’ai pas vraiment retrouvé ici.

J’ai quand même lu ce second volet sans déplaisir  car  ce polar nordique moins glaçant  que ceux de ses confrères est rythmé et reste assez addictif. 

Et les paysages islandais sont si bien décrits que l'on sent comme presque effleurer, en écornant les pages du livre  la brume de l'automne islandais 

Bref, on  lira toutefois  le troisième volet !

Rouge comme la mer, Lilja Sigurdardottir, traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün, Métailié, 288 p., 21,50 €, ebook 12,99 € (sortie le 15 mars)

Lilja SIGURDARDÓTTIR est née en 1972, elle est auteur de théâtre et de romans noirs, et participe à l’organisation du Festival Iceland Noir de Reykjavík. Elle vit entre l’Islande et Glasgow. Sa trilogie Reykjavík Noir est traduite en huit langues et a rejoint la liste des best-sellers dans de nombreux pays. Elle est aussi choriste du groupe de rock Fun Lovin’ Crime Writers.