[CRITIQUE] Mikado: une parenthèse enchantée et lumineuse comme l'été
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La réalisatrice et scénariste Baya Kasmi a dévoilé son nouveau long-métrage, Mikado lundi 17 mars en avant-première, au cinéma le Comoedia, elle était accompagnée de l’acteur Félix Moati.
Le film raconte l’histoire de Mikado et Laëtitia, qui vivent dans un van avec leurs deux enfants. Une panne de moteur les amène à s’installer le temps d’un été chez Vincent un enseignant qui vit seul avec sa fille.
Cette «parenthèse enchantée», donne des envies à Nuage, l’aînée des nomades, qui rêve de quitter l’enseignement dans la maison ambulante pour s’installer sur les bancs du collège.
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Baya Kasmi, réalisatrice de «Je suis à vous tout de suite» et surtout le formidable «Youssef Salem a du succès», teinte toujours de bienveillance de légèreté, de la poésie, de la fantaisie, ses 'histoires, et ce joli "Mikado" n'y fait pas exception.
Selon ses dires, Baya Kasmi a eu envie de réaliser ce film pour parler des enfants placés à l'ASE, de leur désarroi, de leur manque d’amour dans leur enfance et de leur douleur.
Joué par des acteurs investis et subtils- notamment la jeune Nuage interprétée avec délicatesse par Patience Munchenbach, le film séduit sur la durée une fois que l'antagonisme entre les deux familles totalement différentes s'évacue pour aller vers plus d'entraide et de luminosité.
Certainement un peu moins réussi car moins original et drôle que Youssef Salem, ce Mikado nous aura semblé lumineux comme l'été suspendu dans lequel évolue les personnages.
En salles le 9 avril 2025
Film présenté lors des rencontres du SUD d'Avignon