Le discours d'un roi, le film aux 4 oscars
Le discours d'un roi du Britannique Tom Hooper a régné en monarque absolu sur le palmarès des 83e Oscars de mars dernier . Archi-favori avec 12 nominations, le film britannique de Tom Hooper sur la lutte que mena le roi George VI pour surmonter son bégaiement à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, a fait main basse sur quatre récompenses majeures : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Colin Firth et meilleur scénario original.
Voici typiquement le genre de film dont la vision à l'écran transcende son sujet: en effet, l'idée de voir pendant deux heures l'histoire d'un roi anglais qui est tétanisé à l'idée de s'exprimer en public, lorsqu'on est pas fan ni de films historiques ni de têtes couronnées n'était pas forcément super excitant.
Or, une fois le générique de fin sur l'écran, force est de constater qu'on a pas vu passer ses deux heures, tant l'histoire est rondement mené, mélant la petite et la grande, et tant ce personnage de monarque malgré lui est touchante et pertinente.
L'idée de choisir comme point de vue principal la relation entre le roi et son orthophoniste, dont la personnalité etait pour l'époque très moderne et anticonformiste est excellente, d'autant plus que la rencontre Colin Firth/ Geoffrey Rush fait des étincelles.
Un très bon film, à la fois populaire et qui nous fait ressortir plus intelligent, cela n'est pas si fréquent pour bouder son plaisir. Quant à la pluie d'oscars qu'il a engendré ( 4 il n'y a peut-être pas de quoi sortir les parapluies, mais ce sont des oscars majeurs), cela me semble tout à fait logique : certes, le film est moins audacieux, déjà par son thème que d'autres films tels The social Network, mais il reste de la très belle ouvrage propre à enflammer l'académie. Par rapport à Shakespeare in love sacré également il ya une dizaines d'année, le film est largement au dessus.