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5 avril 2025

St Graal -Interview+ retour en photo de son concert au Transbordeur (Lyon) du 29 mars

Focus sur  St Graal, jeune artiste de 27 ans révélé avec son tube viral Les dauphins sur le réseau TikTok.

Le chanteur, qui se produira à La Cigale, à Paris, et au Printemps de Bourges en avril,  était samedi soir dernier sur la scène du Transbordeur dans le cadre de la cloture du festival  "Les chants de Mars"  pour présenter son univers « club rock ».

 

De l’artisanat de ses débuts, St Grall apprécie de travailler désormais avec un ingénieur son et lumière qui va l’accompagner pendant tous ses concerts dont celui de samedi soir dernier.

Sur fond d’électro-pop dansante, les morceaux de St Grall sont baignés depuis ses débuts par des textes poétiques finement écrits, qui touchent le plus grand nombre.

Il fait partie de cette jeune génération d’artistes qui sait embarquer son public dans son univers et ses histoires intimes, où les sentiments ne sont pas vains.

Lors de son concert, on a entendu l'ensemble des titres de son dernier LP Les extraordinaires Histoires d’Amour de St Graal.

Boîte à rythmes et guitare en bandoulière, il aura joué chacun de ses titres qui sont traversés  d'une tendre ironie, et dévoile un talent d'écriture évident.

 

Quelques jours avant son concert lyonnais, on avait réussi à poser quelques question à St Grall, joint par téléphone.

 

Vous avez débuté votre carrière il y a huit ans sous le nom de St Graal. Pourquoi ce nom?

J'ai un goût pour les marginaux, les bizarres, les outsiders.

J'ai choisi le nom de "St Graal" en clin d'œil à la troupe d'humoristes anglais Monthy Pyton, un souvenir d'enfance.

 

Quel est justement votre Graal en tant qu’artiste ?

 Les concerts. On peut vraiment créer une atmosphère, quelque chose où les gens se sentent à l’aise directement. D’un point de vue professionnel, je trouve ça fou de pouvoir réunir autant de gens dans un endroit et de pouvoir partager un moment.

Mon but n’est vraiment pas de refaire mon album trait pour trait en live.

Mes morceaux sont plus rapides, ils ont été un peu retouchés et ça amène une nouvelle dimension aux chansons. Ce sont aussi des souvenirs que je garderai à tout jamais dans ma tête.

À chaque fin de concert, je vais rencontrer les gens directement et je passe deux heures à leur parler. Pour moi, c’est important et je trouve que ça fait partie d’un projet musical.

 

 

 

Dans votre dernier EP (mini-album) – « Les extraordinaires histoires d’amour de St Graal », sorti en 2024 –, il est beaucoup question d’amour. Pourquoi ce choix ?

 

Pour deux raisons. Je suis un grand romantique malgré moi et je ne me retrouvais pas trop dans les chansons d’amour que je pouvais entendre, même s’il y en a des très belles.

Je me suis dit : “ Tu vas écrire tes chansons d’amour, sur l’amour de soi, sur le polyamour, sur ta bisexualité. Tu vas écrire aussi sur l’anti-amour avec une chanson qui parle d’une agression sexuelle ”.

Il y a un côté totalement thérapeutique dans cette démarche là.

Tout l’album a été écrit suite à une grosse rupture et à deux ans de thérapie. J’étais en mode : « J’ai plein de trucs à dire maintenant que tout est à peu près réglé ».

Il y a une de mes chansons, Oversize, qui parle de mon rapport à mon corps, au fait que je suis une personne ronde et que j’ai toujours eu du mal avec ça.

Je parle aussi du fait de s’aimer et je dis souvent à la fin des concerts que s’aimer soi-même c’est le début d’une grande histoire d’amour.

 

Certaines de vos chansons, comme « Les dauphins » et « Je t’emmènerai », vous ont permis de vous faire connaître grâce aux réseaux sociaux. En quoi sont-ils importants aujourd’hui ?

 

Déjà, je pense que ce n’est pas une obligation pour tout le monde.

Beaucoup d’artistes se mettent un peu la rate au court-bouillon pour faire des vidéos sur les réseaux simplement car ils pensent que c’est le seul moyen de percer.

Alors qu’au final, je pense très sincèrement que des bonnes chansons font parfois avancer les choses. Tout part de ce qu’on sort de notre tête.

Au niveau personnel, je me suis vraiment trouvé une petite famille sur les réseaux sociaux. J’ai un public vraiment très bienveillant et je suis très naturel dessus.

C’est aussi un joli petit laboratoire : je teste plein de chansons tout le temps.

Et si pour des chansons comme “ Je t’emmènerai ” ou “ Les Dauphins ” je reçois des milliers de messages, je me dis : “ Il y a peut-être un truc à faire ”.

C’est ma manière de voir les réseaux et cela marche plutôt pas mal ( rires).

 

Quels objectifs avez-vous envie de remplir pour la suite de votre carrière ?

 

 J’aimerais beaucoup jouer au Québec et en même temps découvrir le pays. Et au-delà de ça, je n’ai pas forcément envie de faire des Zénith ou des choses comme ça.

Je trouve que j’ai une chance de malade et en même temps je me dis que j’ai travaillé pour. Si les gens peuvent venir remplir les salles, je trouve ça déjà fou.

Je veux surtout avoir un rapport humain avec les gens.

Je n’ai pas envie de précipiter les choses et je veux d’abord apprendre à connaître le public de chaque ville et qu’il apprenne à me connaître aussi. Il faut y aller pas à pas. »

Retrouvez toutes les dates St Graal en concert -

Merci à W Live tourneur de l'artiste

Crédit photo: Fanny URRU

 

Retrouvez le podcast de l'interview de l'artiste ci dessous

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