Nicolas Rey ; Médecine douce : maladie d'amour
Notre métier nous place de façon tout à fait
particulière à l’intérieur de la société. On n’est
pas médecin de 08 h 00 du matin à 18 h 00 le
soir. On est médecin le week-end, pendant nos
vacances et dans les dîners en ville. Quoi qu’il
arrive, notre relation avec les autres, y compris
nos proches, reste la relation d’un médecin
dans le corps social. Lorsqu’un copain se confie
à nous, qu’on prend une bière avec lui, on ne
peut pas s’empêcher de l’observer et de formuler
un diagnostic secret. On toise le fond de son
œil. On constate l’air de rien le moindre de ses
tremblements.
Nicolas Rey
Médecine douce
Martin Faubert est un médecin généraliste parisien, totalement désabusé, qui n'hésite pas à dire leurs quatre vérités à ses patients. Jusqu'au jour où Aurore Rosier entre dans son cabinet. Il en tombe fou amoureux et trouvera un stratagème pernicieux pour la revoir. Commence alors une série de mensonges qui le mèneront tout droit… à sa perte ?
Les déboires d’un médecin joyeusement immoral, une fiction satirique et drôle
Nicolas Rey, en pleine résurrection romanesque, s’invente une autre vie que la sienne, celle d'un médecin à l’honnêteté très personnelle, dans une satire de notre époque pleine d’impertinence et de drôlerie.Avec son écriture vive et moderne, l'auteur a su faire de l'ensemble une histoire drôle et touchante.
Nicolas Rey a toujours le talent pour que l'on se laisse attendrir par ses personnages :
Mon premier rendez-vous arrive à 09 h 15. Son visage ne me plaît pas. Il a les traits revanchards d’une militante capable d’égorger un brave boucher rien que pour défendre la cause animale.
Nicolas Rey
Médecine douce
au diable vauvert