Théâtre- Par grands vents Elena Doratiotto et Benoît Piret
Sur les ruines de l'Histoire, sur des gravas d'avant guerre, en attendant quelqu'un et quelque chose, errance de personnages qui s'interrogent.
Sur le parvis d'un ancien palais porteur d'une histoire humaine tragique, forcément tragique, une source attire des hommes et des femmes et libére la parole.
Donne-t-on le même sens aux mots et un langage commun est-il possible ?
Il faut nommer les choses pour braver la peur et reconstruire un monde.
Au début était le verbe.
Quel dommage, car il y a de très belles idées dans cette déambulation au pays des mots issus du cerveau bien dérangé du duo provenant de l’Ecole de Liège, Eléna Doratiotto et Benoît Piret,
De belles idées qui se perdent sur la trop grande scène de la trop grande salle des Célestins.
Un spectacle surréaliste et poétique trop long et trop abscons par instants.
Au bout de quarante minutes on a comme l'impression que tout est dit.
Entre Brecht et Sophocle, Beckett et Ionesco nous avons devant nous six personnages en quête d'auteur et six acteurs à la recherche d'une mise en scène.
Dommage, vraiment dommage, car raccourci de trente minutes " Par grands vents " était un spectacle parfait pour la Célestine, la petite sœur de Célestin.
Par grands vents
Éléna Doratiotto, Benoît Piret
Théâtre des Célestins, grande salle
17 – 20 oct. 2024
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