Hallucinations collectives- Martin ; George A. Romero
Putain, dix-huit ans pour les Hallucinations collectives ! Un des meilleur festivals lyonnais de cinéma a beau féter sa majorité cette année, il continue à montrer son irrévérence et son irresponsabilité dans sa programmation
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Le vampire est-il un serial killer comme un autre ? Un serial killer est-il un vampire sans les dents ?
Après avoir inventé les zombies au cinéma avec " La nuit des morts vivants " en 1968, revisité les sorcières dans " Season of the witch " en 1972, George A. Romero, en 1977, actualisait le mythe du buveur de sang. Il ne manque aucunes gousses d'ail, aucuns crucifix, ni miroirs, mais Martin n'en à cure, il se gausse des gousses et s'amuse des amulettes.
Le jeune homme est-il victime d'une malédiction familiale et nosfératique?
De la folie religieuse de son oncle ?
Ou tout simplement envahi par ses propres pulsions meurtrières ?
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Martin est-il un vampire édenté ou bien un maniaque " incel " avant même que le mot n'existe ?
Ballade horrifique dans l'Amérique ouvrière des années soixante-dix. Pour les " Les hallucinations collectives ", les organisateurs, fidèle à leur réputation, ont découvert la copie restaurée d'une œuvre peu connue de George A. Romero.
Il faut bien le constater, le cinéaste est moins à l'aise avec les vampires qu'avec les zombies, et par moment on ne sait plus trop ce qu'on est en train de voir - le film est quand même bien daté par endroits- mais " Martin " recèle assez d'originalité formelle et de surprises scénaristiques pour satisfaire les amateurs du genre.
Merci " Les Hallus " de nous avoir comme souvent présenté cette œuvre rare.
MARTIN de George A. Romero
UN film projeté dans le cadre du double programme « Vampires : sortir du cercueil » avec VAMPIRE HUNTER D : BLOODLUST de Yoshiaki Kawajiri
Note 3/5