Royal, la sélection ciné de ce 21 mars!!!
Je n'aime pas forcément les formules toutes faites, mais il y a une qui, finalement, se vérifie pas mal : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Ainsi, n'étant pas d'âme trés passéiste, j'ai toujours dit que les films historiques ne me branchaient pas vraiment, et par ailleurs, le cinéma de Benoit Jacquot m'a très souvent laissé indifférent, le jugeant trop maniéré, trop froid, trop épuré pour moi.
Et malgré cela, voici qu'en tout premier rang de ma sélection du jour, je place Les Adieux à la reine, le tout nouveau film de Benoit Jacquot, se déroulant en 1789, car entièreement consacré à la Reine Marie Antoinette.
1. Les adieux à la reine
Le pitch :
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient…
Pourquoi je veux y aller :
- Pour la bande annonce, que j'ai vu avant la projection de Possessions, et qui a réussi à me faire aller à l'encontre de mes a priori car le film m'a semblé lyrique et luxueux, qualités pas souvent fréquentes dans le cinéma de Jacquot;
- pour le trio des actrices du film: Diane Kruger, Léa Seydoux et Virginie Ledoyen, qui font pour moi partie des plus jolies et des plus interessantes du cinéma français, avec une tendresse particulière pour la dernière, née à quelques jours d'intervalle de moi, et qui avait (malheureusement) un peu disparu des écran ces dernières années (je sens que Potzina va me reprendre, derechef comme pour Gary Oldman, le dernier avec qui j'avais utilisé cette malheureuse expression :o);
- pour l'audace du sujet (les amours lesbiennes de Marie Antoinette), qui n'est certes pas issus de l'esprit de benoit Jacquot, mais du livre éponyme de la romancière Chantal Thomas, sorti avec un certain succès, il y a quelques années.
LES ADIEUX À LA REINE : BANDE-ANNONCE Full HD
Le pitch :
Gloria et Frances se sont rencontrées dans les années 80. Elles se sont aimées comme on s'aime à seize ans : drogue, sexe et rock&roll. Puis la vie les a séparées, et elles ont pris des chemins très différents. Vingt ans après, Frances revient chercher Gloria...
Pourquoi je veux y aller :
- parce que Virginie Despentes est une artiste à part dans la culture française, une des seules voix punk qui portent, et dont le franc parler est forcément salutaire;
- car, si je n'ai pas aimé tous ses romans, Bye bye bondie, plus accessible et moins trash que les autres, m'avait laissé bonne impression, lorsque je l'avais lu à sa sortie en 2005;
- parce que le film sent bon les années 80, et que je suis assez nostalgique de cette période;
BYE BYE BLONDIE : BANDE-ANNONCE Full HD Avec Béatrice Dalle, Emmanuelle Béart
3. Torpédo :
Le pitch :
Michel Ressac, 35 ans et sans situation précise, passe son temps à ne rien réussir… Sa vie va pourtant changer du tout au tout quand un matin un appel téléphonique va lui annoncer qu'il vient de gagner le repas de sa vie avec son idole Eddy Merckx.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que François Damiens en acteur principal dans un film taillé sur mesure pour lui et son potentiel comique, forcément, on y accourt;
- parce que le cinéma belge a actuellement le vent en poupe;
- parceque le dernier film belge sur le vélo que j'ai vu s'appellait Le vélo de Ghislain Lambert, de Philippe Harel, avec un Benoit Poelvorde aussi fou que Damiens, et si le coktail marche autant que la précedente fois, je dis banco.
Bon,j'ai hésité à inclure dans cette sélection le film Eva, film d'anticipation (pas forcément mon genre préféré,certes) éminement poétique, et qui nous vient d'Espagne et qui a fait l'ouverture du Festival Ibérique de Villeurbanne, mais que j'ai malheureusement raté pour ne pas avoir reçu le pass à temps (bravo la poste)? Qui sait, peut- être la belle surprise de la semaine.
Et vous alors, quel film de la semaine vous dit le plus?