Formidable portrait d’une communauté repliée sur elle même et qui s’épie, les ravissements décrit aussi avec une ironie mordante les parents à travers une variété de réactions face à l’épidémie.
C’est un roman à la fois intrigant et flamboyant par son ambiance, qui tient en haleine (Hannah mourira-t-elle à son tour ? ) et d’une très grande finesse psychologique.
Un de très grands romans de cette rentrée de janvier 2023!
« Les Ravissements » (The Raptures), de Jan Carson, traduit de l’anglais (Irlande du Nord) par Dominique Goy-Blanquet, Sabine Wespieser, 440 p., 24 €.