WHEN EVIL LURKS :il court il court le démon
Sélectionné dans plusieurs festivals, à Toronto, Strasbourg ou Paris, WHEN EVIL LURKS a remporté les Prix du Public et Prix de la Critique à Gérardmer ainsi que le Prix du meilleur long-métrage à Sitges.
Le film sort en salles le 17 avril et sera présenté en avant première au Festival des Hallucinations Collectives de Lyon
On a vu en avant première ce When Evil Lurks dissection d’une Argentine en proie à des démons portés sur le pourrissement des chairs et le résultat en est assez terrifiant
Un mois avant sa sortie en salles, on vous dit sur ce film à ne pas mettre devant tous les yeux :
Deux frères, Pedro et Jaime, entrent dans une bicoque de leur village et y découvrent le corps atrocement déformé d'un homme à l'agonie, hôte d'un démon. La fratrie prend sur elle afin de me...
https://www.hallucinations-collectives.com/movies/when-evil-lurks/
Une nuit dans le petit bois derrière leur ferme deux frères observent une étrange agitation.
Le lendemain fusil à l'épaule ils partent en exploration et découvrent un cadavre sauvagement mutilé, mais vraiment sauvagement mutilé, près de lui une valise remplie d'instruments étranges.
" j'ai déjà vu cela quelque part" dit l'un des frères. " Moi non " pense le spectateur.
C'est donc tout naturellement que les deux hommes décident d'aller rendre visite à leurs voisins qui vivent reclus depuis quelques temps.
Et que croyez vous qu'ils découvrent ?
Une mère et un adolescent éplorés devant une énorme masse gélatineuse supurante, bavante et remuante qui, il y a de cela quelques semaines à peine, était encore un fils aimant et un frère formidable.
Les deux fermiers comprennent, et le spectateur avec eux, que le pauvre homme est possédé.
Bon sang mais c'est bien sûr !
Le cadavre en morceaux dans le bosquet était un exorciste appelé à la rescousse et ses instruments étranges des outils anti-démon.
Le diable est un malin, il déteste les exorcistes.
Évidemment en voulant se débarrasser du possédé, suintant et exsudant, sans trop prendre de précautions, les deux nigauds, aidés de la police locale, vont propager le mal au lieu de l'endiguer.
Il court ...il court le démon...et en plus il court tout près d'une école rurale. Il ne manquait plus que ça!
Heureusement, dans cette petite ville de province Argentine, il y a encore des habitants qui connaissent les sept règles à suivre pour venir à bout d'un possédé par Belzebuth.
Attention je ne le répéterai pas :
Ne pas utiliser de lampe électrique.
Ne pas rester près des animaux.
Ne rien prendre qui ait été proche de lui.
Ne pas lui faire de mal...???( même si c'est lui qui a commencé )
Ne jamais nommer le mal par son nom, par exemple ne pas dire " comment ça va Lulu" a Lucifer.
Ne pas lui tirer dessus avec une arme à feu, un bon coup de pic à glace dans la nuque devrait faire l'affaire.
Et surtout...surtout ne pas avoir peur de mourir.
Mais Dieu est-il vraiment mort dans ce village des damnés ?
De l'épouvante Argentine et un film étonnant qui renouvelle le genre, des personnages plutôt bien dessinés, une utilisation originale des décors ruraux autant que banlieusards et surtout une escalade dans le vomitif et le sanglant très surprenante.
En gore, en gore s'écrit le spectateur amateur et goremaniaque averti.
Deux frères, Pedro et Jaime, entrent dans une bicoque de leur village et y découvrent le corps atrocement déformé d'un homme à l'agonie, hôte d'un démon. La fratrie prend sur elle afin de me...
https://www.hallucinations-collectives.com/movies/when-evil-lurks/
Je n‘aime pas les films d‘horreur qui cherchent à être polis. Pour moi, l‘émotion vient de la peur, et surtout de l‘idée que tout peut arriver dans l‘histoire et que le public n‘est pas en sécurité. Quand je créé, c‘est moi qui décide qui vit et qui meurt. Je veux que les spectateurs sentent que tout ce qui doit se produire va se produire. Faites attention, accrochez-vous, car vous n‘êtes pas devant un film d‘horreur commercial. Vous êtes devant un film de Demián Rugna, et tout peut arriver."