Sélection ciné à contrepieds
Si, la semaine passée, pour faire ma sélection du mercredi, j'avais opté pour les films les plus grands publics et le plus commerciaux à laffiche, cette semaine, ceux qui m'intèressent le plus sont plutôt des films d'auteurs,lancés en toute discretion face aux grandes machines.
Le pitch :
Paulo, un jeune pianiste, rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Aussitôt, c’est le coup de foudre. Du jour au lendemain, Paulo quitte sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus.
Pourquoi je veux y aller :
- là encore, parce que la présentation du film à Cannes fut couronné de succès et laissa emerger la naissance d'un jeune réalisateur belge au fort potentiel;
- car j'aime les histoires d'amour passionnelles et romanesques, et les histoires d'amour entre deux hommes ne sont pas un sujet beaucoup exploité au cinéma, d'où une certaine curiosté pour le projet;
- là encore , pour la distribution Guillaume Gouix et , Matila Malliarakis étant deux jeunes acteurs très prometteurs.
Le pitch :
XIXème siècle. Heathcliff, un enfant vagabond, est recueilli par M. Earnshaw qui vit seul avec ses deux enfants, Hindley et Cathy, dans une ferme isolée. Heathcliff est bientôt confronté aux violences de Hindley, jaloux de l’attention de son père pour cet étranger.
Pourquoi je veux y aller :
- pour la réalisatrice, Andrea Arnold qui signe ici, son quatrième long métrage, et dont les deux premiers films, Red Road et Fish Tank, intenses et superbes de maitrise, avaient tous deux remporté le Prix du Jury à Cannes, respectivement en 2006 et en 2009.
- parce que ce film est la 11ème adaptation cinématographique de l’œuvre d'Emily Brontë (l'un des romans les plus célèbres de la littérature anglaise, un des plus adaptés aussi.), mais qu'ici pour la première fois, le film se démarque des nombreuses réécritures en optant pour le côté sombre et rude de l’œuvre.
- et parce que, et j'en parlerais prochainement sur mon blog, j'ai toujours un faible pour les adaptations de classique sur grand écran.
Et d'ailleurs, en parlant d'adaptation de classique, j'aurais pu aussi citer La version Anna Karenine par Joe Wright, mais j'ai pensé à Potzina ( elle comprendra :o)), et je me suis abstenu. Et j'aurais également pu citer Mais qui a re-tué Pamela Rose, que j'irais certainement voir en premier avant tous les autres, vu que j'ai oganisé le concours autour du film...
Bref, une pluie de films pour tout le monde...de quoi trouver largement son plaisir de cinéphile...... ou de cinéphage!!!