
Lorsque je suis allé voir L’Amant double deux jours après sa sortie en plein festival de Cannes, j'ai été, une fois n'est pas coutume, pris d'un léger cas de conscience.
Figurez vous qu'après trois quart d'heures de projection d'un film pour le moins déroutant pour le spectateur, incapable de trancher entre la virtuosité formelle évidente du cinéaste et une sorte de foutage de gueule dans le scénario, l'écran du cinéma qui projetait le film (le Cinéma Lumière pour ne pas le citer) est soudain devenu tout noir,...
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