CRITIQUE : BLUE GIANT de YUZURU TACHIKAWA : j'ai le jazz dans le sang
Dai est un adolescent qui voit sa vie bouleversée par la découverte du jazz. Passionné par cette musique jusqu'à l'obsession, il s'entraîne des heures durant sur les berges de la rivière dans l'espoir de devenir « le meilleur du monde ».
Malgré cela la première prestation en public de Dai est un pur désastre et le doute fait son apparition.
Mais l'amour du jazz et quelques rencontres déterminantes vont redonner espoir à Dai.
On a forcément entendu parler de Blue Giant manga évènement de Shinichi Ishizuka, série terminée au Japon en 10 tomes et édité chez Glénat en France.
Son adaptation au cinéma par Yuzuru Tachikawa (Mob Psycho 100, Détective Conan) était très attendu par les femmes et arrive à rester fidèle tout en s'en détachant plutot joliment
L'histoire, d'une durée de 2 heures, suit ce parcours d'un trio de musiciens qui ont le jazz dans le sang, avec pas mal d'ambition et d'inventivité. Il prend aussi le temps qu'il faut pour montrer des musiciens jouer du jazz pendant pas mal de temps, on est loin du dernier biopic de Bob Marley qui massacre un peu tous les morceaux du maitre rasta.
A conseiller des l'âge de 10 ans, ce film d'animation passé par le dernier Festival d'Annecy, célèbre le jazz comme un vrai vecteur d'émotion et il dresse en même temps une belle histoire d'amitié et de volonté qui devrait séduire féru de jazz comme les plus néophytes. On en ressort les oreilles et les yeux plein d'étoiles.
De quoi swinguer de bonheur!!