Cannes Première 2024- En fanfare .Emmanuel Courcol / NOTRE CRITIQUE
Elle a été désignée par certains festivals la petite pépite cachée du Festival (présentée dans la section parallèle Cannes Première), En fanfare, second film d’Emmanuel Courcol (« Un triomphe), comédie sociale à la française, mariant l’humour à l’émotion, le social et la fragilité de la vie, était présenté le week end dernier au Comoedia dans le cadre de l'opération Première Vague.
Notre avis presque quasi enthousiaste sur le film
Thibaut, chef d'orchestre mondialement reconnu, après l'annonce de sa leucémie qui demande une moelle osseuse, apprend qu'il a été adopté et qu'il a un frère dont il a été séparé à la naissance.
Thibaut, grandi dans la bonne bourgeoisie des Hauts-de-Seine, rencontre Jimmy, son frère biologique, élevé dans la banlieue de Lille.
Thibaut et la musique savante des philharmonies du Monde, Jimmy et la fanfare de Douai, la compatibilité génétique de la moelle osseuse et l'universalité de la musique suffiront elles à briser la barrière entre deux univers aussi différents ?
Nature, culture et scénario génétiquement écrit avec l'aide de Pierre Bourdieu, très adroitement, le film passe d'un monde à l'autre avec l'aide une troupe d'acteurs excellents.
" En fanfare " s'inscrit dans la veine du cinéma social britannique, on pense forcément à " Billy Eliott ", " Les virtuoses ", " Pride " et toute la filmographie de Ken Loach, mais malheureusement un final irréaliste, artificiellement tire-larme et complètement raté vient diluer l'émotion qui avait imprégné tout le film.
Dommage, vraiment dommage car le scénario évite habilement les facilités du genre et Pierre Lottin et Benjamin Lavernhe sont formidables.
Le festival de Cannes a déroulé son tapis rouge aux membres de L'Harmonie Municipale des Mineurs de Lallaing (Nord), qui jouent leurs propres rôles dans le film.
En fanfare
EN SALLES LE 27 NOVEMBRE