Cela avait été annoncé lors de la conférence de presse du lancement de saison de la Halle Tony Garnier à laquelle nous avions assisté début septembre  : le concert du groupe américain  Cigarette after Sex était- de loin -celui qui explosait les scores de la saison à venir   niveau remplissage puisqu’il a fallu porter la jauge du concert à 16 800, le maximum possible pour la salle .

Cigarettes After Sex, c'est  ce groupe, dont les notes atmosphériques et l’ambiance dark n’occupent pourtant pas le sommet des charts et les ondes.

Mais  c'est aussi ce groupe sans doute incontournable tant les chansons du groupe sont prégnantes sur Tic Toc et autres réseaux sociaux depuis quelques années.

D'ailleurs, vu l'âge très jeune du public et la configuration (beaucoup de très jeunes gens en couple qui s’enlaçait au son des riffs plans du groupe), on se doute que ce sont ces réseaux là qui ont fait connaitre le groupe au plus grand nombre.

Vu le froid ambiant de ce dimanche soir de novembre, la pop planante  de Cigarettes after sex était idéale pour réchauffer le corps et l’esprit.

Deux heures avant le début du concert, une marée humaine s’impatientait devant le bâtiment  de pour accéder ’à la mythique salle de la Halle tony Garnier  confirmant l’engouement sans précédent pour Cigarettes After Sex.

Pas de première partie  au programme tant mieux on sera vite couchés, c'est lundi demain.

Et à 20h50, les trois membres de CIGARETTES AFTER SEX arrivent sous l’habituel lightshow en noir et blancre- un N& B reflétant les pochettes d’album du groupe et le genre de musique. qui s'écoute a priori plus dans l'intimité d'une chambre que d'une salle de 17 000 personnes.

L’esthétique minimaliste est de la partie au service d’un son ouaté et des morceaux qui ressemblent énormément à la version enregistrée du disque.

N'ayant pas du tout l'âge du public, on a  un peu de mal à comprendre l'engouement du public pour ces trois artistes qui ne jouent pas du tout à fond le coté rock star au sex appeal de folie et qui semblent même parfois jouer leurs morceaux sur pilotage automatique.

Et pourtant, au fur et à mesure que les morceaux s’enchaînent,  nous voyons passer les brancards transportant les jeunes femmes prises de malaises- comme aux plus belles heures de la Bruel Mania- on a les références qu'on mérite.

Épuré et minimaliste (seule une boule à facettes géante qui arrive sur scène dans les dernières chansons viendra rompre la monotonie du décor) , le concert aura duré environ une heure et quart*, avec une grosse majorité des setlists comportant des chansons de leur album très acclamé, « Cigarettes After Sex ».

Si vos humbles serviteurs ont eu un peu de mal à rentrer dans l'univers et à s'emballer pour la prestation un peu minimum syndicale du groupe, le jeune public présent semblait être bien plus être dans leur bulle  et ne boudait pas leur plaisir...

Le fossé des générations dans toute sa splendeur..

* il faut dire que le groupe aura bien mis une heure de plus à faire des dédicaces pour ses fans énamourés

Crédit photo: Eléna Hugot

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merci à Super ! et à Eldorado & Co