SLOCUM ET MOI de Jean-François Laguionie - : notre critique
/image%2F1371318%2F20241229%2Fob_aaf489_fc64aa6ec10104c27816b5be203fd4e4.jpg)
SLOCUM ET MOI de Jean-François Laguionie avec les voix de Elias Hauter, Grégory Gadebois, Coraly Zahonero de la Comédie Française, André Marcon et Mathilde Lamusse, au cinéma le 29 janvier.
Ce septième long métrage de Jean-François Languionie a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2024 et au Festival international du film d’animation d’Annecy en 2024.
Au cinéma le 29 janvier
François, un jeune garçon de dix ans, observe le couple que forment ses parents. Pierre et Geneviève sont amoureux et complices comme au premier jour. Dans le petit pavillon de cette petite ville des bords de Marne, la vie s'écoule paisiblement. Trop paisiblement peut-être pour Pierre. Ce n'est pas pour rien que, hors de la maison, tous ceux qui le connaissent le surnomme Slocum.
Slocum comme Joshua Slocum, le premier navigateur à avoir réalisé le tour du monde en solitaire à la voile dans la dernière décennie du dix-neuvième siècle.
Alors Pierre le doux rêveur décide un beau matin de vivre enfin son rêve, construire un bateau dans son jardin et dans quelques mois embarquer femme et enfant sur la Marne direction la Seine et en route pour l'aventure. Mais attention Pierre, réaliser un rêve n'est ce pas aussi cesser de rêver ?
C'était déjà le cas dans son précédent long métrage " Louise en hiver ", c'est tout en douceur et nostalgie que Jean-François Laguionie s'attache à un modeste et discret héros du quotidien.
Formidable plongée dans la France des années d'après guerre, Renault 4CV, guinguettes et Jazz et même un BHV certifié d'époque. Réalisme poétique et couleurs tendres, " Slocum et moi " invite les voyageurs immobiles et les marins d'eau douce à une belle, touchante, et très humaine traversée.