CE N'EST QU'UN AU REVOIR- Un pincement au coeur: Guillaume Brac capte les affres de l'adolescence au plus près..
Le toujours très subtil Guillaume Brac (À l’abordage, 2021) sort ce mercredi 2 avril non pas un mais deux films Ce n’est qu’un au revoir » suivi par « Un pincement au cœur », un autre documentaire tourné quelques années plus tôt par le cinéaste dans un lycée de Hénin-Beaumont,
/image%2F1371318%2F20250402%2Fob_d2940c_ce-n-est-qu-un-au-revoir-doc120-web.jpg)
Aurore, Nour, Jeanne et Diane et Lison et ses dreads, portrait de groupe juste avant le grand saut vers l'inconnu : le BAC, l'été et une autre vie, la fac à Grenoble ? un Erasmus à Madrid ? Juste trois semaines dans la vie de l'internat du lycée de Die. Des lycéens attachants qui se demandent si leur amitié résistera à la séparation des études supérieures.
Une jeunesse très loin du cliché de l'insouciance, des babos engagés, impliqués dans l'avenir de la planète, qui savent aussi être tendres et drôles.
Unité de temps, unité de lieu, unité d'action, Aurore, Nour, Jeanne, Diane et Lison deviennent les personnages d'une comédie de la fin de l'insouciance.
/image%2F1371318%2F20250402%2Fob_dff54a_photo-2.png)
Sélectionné à l’Acid, Ce n’est qu’un au revoir est la seconde partie de Guillaume Brac d’un diptyque documentaire sur les amitiés lycéennes, entamé en 2023 avec « Un pincement au cœur », tourné quant à lui du côté d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) voir photo ci dessous
Les deux films dialoguent un peu entre eux, et c'est bien que le distributeur Condor films projettent les deux en même temps mais les deux peuvent se voir de facon autonome.
Une mise en scène toujours à la bonne distance, une caméra pudique qui sait se faire oubliée, " Ce n'est qu'un au revoir" devient l'instantané précieux d'une jeunesse française.
/image%2F1371318%2F20250402%2Fob_ed4396_photo-7.png)