Hallucinations collectives, Freeway, Mathew Bright : Promenons nous sur l autoroute tant que le loup n'y est pas...
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Promenons nous sur l autoroute tant que le loup n'y est pas...
Zut ! Il arrive...tant pis pour lui...
Tant pis pour lui car le petit Chaperon rouge californien n'a pas du tout envie de passer à la casserole.
Lorsque sa mère se fait arrêter pour racolage et son beau-père pour tripotage, Vanessa pour éviter une énième famille d'accueil encore plus toxique que la biologique décide de prendre la route pour retrouver sa mère-grand qui vit dans un mobile home de la banlieue de LA.
En chemin elle rencontre un professeur de psychologie adolescente ( il a lu Bruno Bettelheim et les scénaristes aussi ) qui adore les jeune fille post-pubéres.
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Qui craint le grand méchant loup....méchant loup...méchant loup...qui craint le grand méchant loup c'est certainement pas la p'tite Vanessa...
Tout est too much dans cette adaptation american white trash du conte de Perrault. Chaleur et poussière, lumière caniculaire, scénario sans entrave, dialogues très vifs et très vulgaires et des acteurs en très grande forme dans l'outrance.
Mais pourtant le film de Matthew Bright n'oublie pas de délivrer, " subtilement " un message humaniste, sociale et politique : faites gaffe les grands-méchants loups, la proie peut devenir prédateur.
Vachement tout et aussi très drôle, "Freeway " est un très grand moment de cinéma bis.
Merci qui ?...
Merci les Hallucinations Collectives.