On est toujours RED dingue des Wriggles
Parlons ce samedi matin d'un groupe que j'ai découvert aux débuts des années 2000, au gré d'invitations à des concerts, et dont j'ai énormément regretté leur disparition quelques années plus tard.
Ce groupe, ce sont les Wriggles, et pour ceux qui ne le connaissent pas ( il y en a malheureusement, le groupe n'était pas si médiatique que cela, à mon grand désarroi) un des collectifs musical les plus atypique et les plus jouissif du rock français.
Comédiens à l’origine,( à l'ENSATT, célèbre école de rue Blanche, les Wriggles sont vite devenus des musiciens clowns les plus passionnants de la scène française, allant chanter à la Cigale et même au Zénith en 2005, mêlant musique, sketchs et chorégraphies dans un joyeux délire, tout de rouge vêtus.
Ces Wriggles, tous habillés de rouge et dotés d'une gestuelle épatante, constituaient un vrai régal et pour les yeux et pour les oreilles.
Des paroles parfois touchantes et souvent drôles qui faisaient mouche à tous les coups et une musicalité à toute épreuve, nettement plus appréciables en live qu'en CD, où l'écoute pouvait sembler plus répétitive.
Avec une guitare et cinq voix mélangés à l'unisson, les Wriggles ont crée l'évenement et après une pause de dix ans et alors que certains de leurs membres ont tenté une carrière dissendente avec un vrai succès , ils décident de renaitre pas forcément dans leur composition initiale avec un nouvel album et un nouveau spectacle intitulé "Complètement Red" qui ne manque pas de piquant.
Humour corrosif, textes subtil, sens de la scène : avec l'arrivée de deux nouveaux Wriggles, l'ADN s'est enrichi: leur vocabulaire s'élargit, ils sont du s'adapter à de nouvelles tessitures de voix, et également comme les instruments circulent de l'un à l'autre des membres, de nouvelles façons de se saisir de la guitare
Le groupe est né pour la scène plus que pour le studio: ils adorent apparaitre, etre la ou on ne s'y attend pas à les voir , avec des chansons chantées en groupe et d'autres en solo, avec des instruments fait pour ce genre de composition comme la guitare seche, ukulué.
Avec leur album Red, réalisé pour ce retour, ils gardent l'esprit initial de la troupe et conserve le même penchant pour l'humour noir, gentiment cynique avec quelques jeux de mots et cette pointe de tendresse qui relèvent le tout.
On notera particulièrement le morceau " Bye Bye sur le code du travail qui a disparu ou le chantage, ou la fin de'un amour est la cause de toutes les catastrophes du monde avec la mauvaise foi qui caractérise l'homme "bouboubou" série de petits échecs qui font garder l'espoir .
Encore une fois, l'album semble surtout un tremplin pour la scène car c'est vraiment cela l'ADN du groupe.
Ils sont jusqu'à ce soir au théâtre de Bobino avec leur spectacle du même nom, et visiblement le public est au rendez vous comme s'il n'attendait que ce retour depuis dix ans.