Baz'art  : Des films, des livres...
18 février 2019

Si Beale Street pouvait parler : Jenkins ne refait pas le coup du miracle Moonlight.

 

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Avec  son triomphe avec l'éblouissant Moonlight en 2017,Le réalisateur Barry Jenkins nous avait éblouis avec film aussi percutant et poétique dont la force  émotionnelle constituait un vrai tour de maître.

 Barry Jenkins s’empare cette fois du roman de James Baldwin, Si Beale Street pouvait parler, racontant le destin d’un couple de jeunes gens noirs soumis à l’injustice dans le Harlem des années 1970.

 

Si le cinéaste Barry Jenkis  n'a pas perdu trop de temps pour rebondir avec l'adaptation d'un roman d'un de ses écrivains de chevet, James Baldwin, son second long métrage a fortement déçu.

Apres un Robert Guédiguian quiavait tenté d'adapter ce roman en 1998 avec "à la place du coeur",  il adapte également cette histoire du combat dans les années 70 d'une jeune femme afro américaine enceinte qui veut laver l'honneur de son mari accusé d'un viol qu'il n'a pas commis.

On attendait énormément  une belle passion amoureuse en perspective, sous fond de dénonciation du  racisme subi à l'époque comme actuellement, par la population noire américaine mais le film ne convainc pas à l'arrivée. 

 

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La mise en scène  tente de refaire le coup miraculeux de Moonlight mais se perd dans une série de dialogues  un peu plaqués et dans des effets visuels sirupeux et vite vains. 

  Bien sur le chef opérateur fait un travail très soigné avec une .très belle photographie avec des éclairages travaillés, mais tout cela se fait au détriment du fond, tant l'ensemble devient assez vite plat, ennuyeux et certains personnages secondaires trop manichéens ( le flic, la belle mère très croyante) et le parti pris de l'esthétisme léché dessert finalement le propos du film qui aurait gagné à être plus tendu et moins accès romantisme lyrique .

A noter la réédition  chez Stock avec l’affiche du livre en couverture, Si Beale Street pouvait parler de James Baldwin

 

 

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