Avez vous lu les classiques de la littérature? Soledad Bravi et Pascale Frey rempilent pour un (3e) tour
On peut dire que Soledad Bravi possède une sorte de baguette magique : son coup de crayon rend ses personnages immédiatement identifiables.
Que ce soit dans la page hebdomadaire d'Elle, dans l'univers de la pâtisserie (elle a participé au livre de pâtisserie Pierre Hermé et moi et ses dessins de gâteaux étaient gourmands, elle est aujourd'hui dans les pages de la revue Fou de pâtisserie), ou dans celui de la littérature, on retrouve son humour si singulier et si efficace.
L'idée de sa série en trois tomes dont le dernier vient de paraitre "Avez vous lu?" écrit en complicité avec Pascale Frey, journaliste à Elle ( et qui est paru dans l'hebdo chaque semaine il y a peu) ?
Réviser (ou découvrir pour certains comme c'est mon cas) des grands classiques résumés en images.
Ce que j ai particulièrement aimé ?
🕯️L'humour qui repose pas mal sur les anachronismes de langage (l'album est le fruit d un duo avec Pascale Frey).
Pas sûr que "24h de la vie d'une femme" avec Stefan Sweig,"Le Grand Meaulnes" d'Alain Fournier, "Les raisins de la colère" de John Steinbeck, ou le livre que tous les lycéens ont lu, le "Vipère au poing" d'Hervé Bazin me feraient sourire comme m ont amusé les cases que j'avais sous les yeux.
Avant de raconter chaque histoire, l'album consacre une page à l'auteur avec les conditions dans lesquelles l'œuvre a été écrite (30 ans pour écrire Belle du Seigneur !) et la façon dont elle a été reçue à l 'époque.
Une courte biographie est également présente avec comme angle le rapport à la lecture et l'écriture de l'écrivain.
Et tous ses petits détails je les trouve toujours intéressants.
La question qui vous brûle tous les lèvres (si, si) est : est ce que cela m'a donné envie de lire un grand classique de la littérature en particulier ?
Oui : Martin Eden de Jack London dont la réflexion sur l'amour et la littérature semble totalement intemporelle et romanesque, et on en voudra pas aux auteurs de nous avoir raconté la fin.
Mais une chose est sûre : le pari de Soledad Bravi est comme souvent avec elle, réussi à 100%.