En introduction, il nous raconte son enfance et l'héritage laissé par son grand père qui l'a élevé plus que son père et qui lui a enseigné l'art de la calligraphie.
Ensuite il nous invite à savourer la vie dans ses petits instants plutôt que dans ses grands événements à travers chaque saison illustrée par des dessins et des textes.
Crédit photo : Laoshu/ Editions Philippe Picquier
On repère un personnage récurrent dans ses dessins : un homme dont on ne voit pas le visage et qui porte sur la tête un grand chapeau (il explique en introduction à qui ce "Monsieur République" fait référence)
La calligraphie est très présente sur ses illustrations, le chat aussi. Laoshu souligne le caractère furtif et éphémère de la vie humaine et au contraire le caractère permanent de la nature.
Avec ses barques chargées de fleurs, le caractère paisible de l'eau, ses montagnes imposantes et sa manière d'apporter de la couleur à ses illustrations, il nous invite dans son univers poétique et empreint de douceur.
Crédit photo : Laoshu/ Editions Philippe Picquier
L'auteur serait-il un Philippe Delerm chinois ? Il souligne le plaisir de boire un bon thé, de voir un arbre en fleurs, d'écouter le bruit de la pluie...mettant en scène ici son double littéraire non, sans une certaine, dérision parfois.
Dans un texte final, il nous raconte aussi les chats qui ont accompagné son enfance.
On notera également la belle traduction du chinois par Jean Claude Pastor .
Crédit photo : Laoshu/ Editions Philippe Picquier
Moi, mon chat et le plaisir des jours, Laoshu, Jean-Claude Pastor, Philippe Picquier.
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