Sélection spécial mercredi BD : Chaplin, Badinter et Maitre Verges
Pour ce dernier jour de mars, on vous présente trois récentes parutions particulièrement réussies qui nous parlent cinéma et justice :
Chaplin Prince d'Hollywood -Laurent Seksik & David François -rue de Sèvres
Après avoir raconté dans le premier volet, l'arrivée aux Etats-Unis de Chaplin et comment il réussit à se faire nom rapidement dans le milieu du cinéma, Laurent Seksik & David François continuent d'explorer la vie professionnelle et personnelle de ce grand artiste dans Chaplin, prince d'Hollywood.
Le choix de très grandes planches et de décors foisonnants nous immergent dans la ville, dans les succès comme dans les revers de Charlie Chaplin. Les auteurs aussi suggèrent combien l'oeuvre et les vicissitudes personnelles de l'artiste sont liées.
A travers la vie de Chaplin, c'est aussi le portrait d'une époque qui se dessine avec l'apparition du cinéma parlant et l'arrivée progressive au pouvoir d'Hitler. On croise aussi dans ce volet Churchill, Einstein et Gandhi !
On a déjà hâte de connaître la suite !
Idiss -Richard Malka et Fred Bernard -Rue de Sèvres
Qui est Idiss, cette femme chaudement emmitouflée et dont les bottes s'enfoncent dans la neige que l'on voit sur la couverture de cette bande dessinée ?
Cette BD plus légère que les deux autres évidemment raconte, en cent strips, le quotidien d'un avocat, entre le tribunal, le parloir, la prison et son domicile, qui passe son temps à défendre des cas impossibles. King Kong, Kim Jong-un, Dark Vador...
. Avec cet hilarant Avocat du diable, Téhem s’amuse à imaginer un avocat, sosie de Jacques Vergès, dont les clients seraient les pires individus de l’histoires : dictateurs génocidaires, escrocs, prêtres pédophiles…
Parmi ces cas indéfendables, certains sont piochés dans l’histoire (Robespierre, Hitler…), d’autres dans la mythologie voire les contes et légendes (Barbe bleue, le Minotaure…), et d’autres encore dans l’actualité (le pangolin responsable de la pandémie de COVID-19).
Drôle et finalement plus malin quon ne pense de prime abord