Critique de Flee, cristal d'Or du Festival d'Annecy 2021
Auréolé ce samedi soir du Cristal d'Or, alors qu'il avait déjà remporté le grand prix du film documentaire au festival de Sundance, Flee raconte la violence du voyage que peuvent connaitre des migrants à travers le récit intime de son héros, mu par un dispositif singulier :
Quand il est arrivé au Danemark, Amin était un mineur non accompagné en provenance d’Afghanistan.
Aujourd’hui, à 36 ans, il est un universitaire installé qui va se marier avec l’homme qui partage sa vie depuis longtemps.
Mais, un secret qu’il cache depuis plus de 20 ans menace de ruiner tout ce qu’Amin a patiemment construit depuis son arrivée à Copenhague.
Pour la première fois, il décide de partager son histoire avec Tobias, un ami proche.
Flee est un voyage thérapeutique auquel nous sommes invités à partager les souvenirs d’Amin et quelques vérités particulièrement difficiles à dévoiler
Il raconte le témoignage de ce réfugié afghan et homosexuel qui a trouvé refuge au Danemark et qui interrogé par le cinéaste qui est devenu son ami.
Le début du film montre Amin engageant une conversation avec Rasmussen sur sa jeunesse en Afghanistan et sur la façon dont il a dû fuir pendant l'invasion soviétique.
“Flee” de Jonas Poher Rasmussen (Danemark, France, Norvège, Suède).