Une jeune femme abandonne son bébé à la marée montante.
Un meurtre incompréhensible pour lequel la justice des homme va devoir se prononcer en son âme et conscience.
Durant les jours de son procès, Laurence gardera son mystère. Comment une jeune femme éduquée qui s'exprime dans une langue parfaite a-t-elle pu tuer son bébé de dix-huit mois.
Rama une jeune écrivaine, terrifiée autant que fascinée par cet infanticide, assiste au procès au tribunal de Saint Omer, la sous- préfecture du Pas-de-Calais.
Elle voir dans ce fait-divers sordide matière à littérature.
Deux femmes en miroir, une mère en devenir observe une mère infanticide.
Duras, Bresson, Pasolini sont aussi appelés à la barre.
Des références écrasantes mais parfaitement justifiées et assumées pour un film fort et puissant sur la maternité, la solitude et la folie.
De longs plans séquences accompagnent des actrices émouvantes qui scandent un texte brillant.
La plaidoirie de l'avocate de la défense , visage nu, face caméra, est un bouleversant moment de cinéma qui nous bouscule.
Original dans sa réalisation et son approche du film de tribunal, Alice Diop n'a pas volé sa présence aux Oscar en Mars prochain.
NB : RENCONTRE - MERCREDI 14 DÉCEMBRE À 20H00 au Cinéma le comoedia
Séance Ciné Justice proposée et présentée par le Tribunal Judiciaire de Lyon.
Projection suivie d'un échange en salle, en présence d'Éric Chalbos, président de la cour d’Assises du RHÔNE et de Raphaël Loiselot, psychologue, expert judiciaire près la cour d’appel de LYON.