THE WHITE LOTUS, une saison 2 encore plus brillante que la première
The White Lotus, l'emblématique série de Mike White, est revenue cette année pour une saison 2, suivant cette fois en Sicile des vacanciers durant leur semaine de rêve passée au White Lotus.
Couronnée d’un Emmy pour sa participation à la saison précédente, Jennifer Coolidge y est presque la seule à reprendre son rôle, celui de Tanya, une femme aussi riche que paumé.

Forcément, ça rappelle la palme d’or 2022 SANS FILTRE, mais en moins frontal et plus subtil dans ses propos. On aime beaucoup la façon dont le réalisateur s'amuse avec les travers humains et derrière la satire, on perçoit souvent la solitude et la tristesse
Comme dans le premier volet, la série commençant par la découverte d'un cadavre avant un flashback quelques jours auparavant, on se demande forcément qui sera tué et par qui.
Après avoir abordé les privilèges de classe et le colonialisme dans sa première saison, THE WHITE LOTUS explore ainsi la thématique du sexe et ses dynamiques de pouvoir en tous genres.
Comme dans le premier volet, les personnages relativement antipathiques au début des premiers épisodes gagnent en humanité et en épaisseur au fil des jours passés à l'hôtel et des nombreux rebondissements du script.
Mike White questionne avec brio les rapports de domination et les relations transactionnelles et le côté polar de la série, qui est presque anecdotique dans la première saison, est beaucoup mieux exploité dans la deuxième avec un dernier épisode d'une heure quinze proprement emballant.
ce final souligne gravce à une mise en scène totalement baroque, la vacuité des existences ou des problèmes que l’on se cherche ou qu’on se crée pour rien.
Cette seconde saison est un cran au-dessus de la première, grace a une écriture plus aboutie, un écrin sicilien nappé de musiques populaires italiennes qui transcende les clichés pour mieux s'en amuser et une chronique “à l’humour moins acide, à la satire moins acérée!
THE WHITE LOTUS,
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