Ouverture des Hallucinations Collectives : Cloud, Kiyoshi Kurosawa
En quête d'histoires inédites, de territoires interdits et d'univers qui renversent les codes ? Ou peut-être tout simplement d'une dose de frissons et d'hémoglobine bien fraîche ?
La 18ème édition du festival Hallucinations Collectives qui a été inaugurée hier soir est là pour combler vos attentes.
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Présenté hier soir en ouverture , Cloud, le nouveau film de Kiyoshi Kurosawa nous plonge dans les pas de Ryosuke un revendeur asocial de divers objets sur internet,
Ryosuke a visiblement trouvé la combine parfaite pour se faire rapidement de l’argent sur Internet.
Suffisamment d’argent pour pouvoir emménager dans une jolie maison au bord d’un lac avec son amoureuse qui l’épaule dans ses arnaques sur le cloud qui donne le titre du film.
Mais notre anti héros va vite devenir le centre d’attaques de plus en plus violentes
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Assez éloigné de ses films fantastiques à l'ambiance inquiétante, qui l'ont fait connaitre des cinéphiles français, ("Charisma", "Kaïro"), Kiyoshi Kurosawa nous offre un thriller dont l'idée de départ- ingénieuse n'est pas suffisamment exploitée.
L'histoire met un temps fou à démarrer et les ruptures stylistiques et narratives - fréquentes, parfois à l'intérieur d'une même scène- pourront interpeller et dérouter le spectateur.
Le rythme de la première partie est très très ( trop?) lent heureusement un changement de registre soudain, quand le récit mue en film d’action où notre protagoniste est confronté à ceux qu’il a floué à cause de ses reventes à des prix exorbitants redonne du peps à l'ensemble avant un final sanglant et qui tranche sur le reste.
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Cloud nous promet un monde où tout le monde peut, et va, sans effort se transformer en meurtrier juste pour protéger ou obtenir quelques miettes d’argent.
Une morale ( ?) plutôt réjouissante et délicieusement cynique pour un film trop inégal pour convaincre totalement.
Pas forcément le meilleur choix d'ouverture pour ce festival dont on attend vraiment beaucoup à la rédak de Baz'art...
Avec Masaki Suda, Kotone Furukawa, Daiken Okudaira.
Interdit – 12 ans
Note : 2.5 sur 5.
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