La fête du cinéma: impressions et envies
Vous avez du vous rendre compte, , du moins pour les fidèles lecteurs de ce blog que, lors des deux derniers mecredis, je n'ai pas fait ma sélection des films de la semaine, me contentant de rédiger une chronique d'un seul film, la veille de sa sortie en salles.
Il serait donc temps que je m'astreigne à une petite sélection, et le faire ce lundi tombe parfaitement bien, car depuis hier, et pour 3 jours encore, commence une nouvelle édition de la fête du cinéma, qui aura la particularité de finir le jour où plein de nouvelles sorties cinéma sont à l'affiche.
Dernièrement, je suis allé plusieurs fois au cinéma (comme toujours me diriez vous) et à chaque fois si je ratais les bandes annonces du film, je ne ratais pas celle annonçant l'évenement, vous savez, celle avec ce petit bonhomme de 10 ans, déclarant à une jeune fille bien plus âgé "Si tu veux, c'est la Fête du Cinéma en ce moment. On pourrait aller voir des films ensemble. Toi et moi dans une salle obscure…».
Je vous confesserais que la bande annonce m'a vite horriplié, tant, comme souvent,ces petits gamins qui cabotinent ont le don de m'insupporter (jespère que le mien ne sera jamais ainsi:o)
Mais au delà de cette irritation passagère, je reconnais que l'évenement en lui même me fait moins d'effet qu'il ya une dizaine d'années : à cette époque, c'était un vrai évenement que je ne ratais pour rien au monde et qui me mettait dans tous mes états, j'achetais le Pariscope le mercredi pour le dimanche, premier jour de l'inauguration et je commençais à établir mes plannings prévisionnels en fonction des différentes salles de la capitale et des horaires. Evidemment, je ne voyais jamais les films que j'avais cochés au départ, car ceux que je voulais voir étaient soit complets soit déja commencés (j'ai toujours mal évalué les distances sur Paname), à la fin des 3 jours, j'avais visualisé un bon paquet de navets, mais tant pis, je m'étais fait ma dose de cinoche par intraveineuse, et j'étais ravi.
Hélas, tout ceci est de l'histoire ancienne car, désormais, et ce, depuis plusieurs années, je n'y fais plus vraiment attention, à cette fête du Cinéma, et ce, pour des raisons d'origine diverses que je vais vous relater rapidement :
- un manque flagrant de temps : je n'ai hélas plus vraiment de temps pour consacrer deux ou trois jours exclusifs dans les salles de cinoche, avec une vie de famille, un travail à temps plein et d'autres contraintes plus (blogs) ou moins (le reste) agréables à consacrer;
- une offre beaucoup moins avantageuse qu'à mon époque: là où on payait 10 francs, puis 2€ (puis 3€) pour le prermier film puis plus rien ensuite, désormais, c'est tarif plein ( soit 10 € la place) et ensuite 2€50, ce qui revient quand même assez vite à 15 euros la fête si on veut en profiter un peu;
- la concurrence d'autres opérations similaires qui fleurissent ici là ( Printemps du Cinéma au mois de mars) et dont le principe ressemble étrangement à celui de la fête du cinéma;
- la possibilité de voir des films soit en tarif réduit avec mon boulot, soit par diverses invitations ici et là glanées en grande partie grace à mon blog.
Heureusement que tout le monde,néanmoins, ne raisonne pas comme moi, car la fête du cinéma continue d'attirer pas mal de monde, surtout quand le temps ne s'y prète pas.
Pour ceux là, je leur laisse une petite sélection de films qui me font bien envie, piochés ici et là parmi les sorties des 3 dernières semaines, et dont je n'ai pas encore eu l'occasion de parler sur ce blog:
- La petite Venise sorti le 13 juin ;
Sur une île de la lagune vénitienne, un pêcheur fait la connaissance d’une jeune chinoise récemment immigrée. Une douce amitié naît peu à peu... Un très joli film,parait il, d'après les critiques et les spectateurs qui y sont allés
- Dias de Gracia, le 13 juin :
un film choral autour de trois dates, trois personnages et un thème central, la Coupe du Monde de football. Un film mexicain à la mamaière d'Innaritu, le maitre du genre.
- Journal de France, le 13 juin
le doccmentaire où Raymond Depardon revient sur son immense parcours de photographe (celui là j'en parle plus longuement dès demain);
The Dictator, sortie le 20 juin :
le retour de Sacha Borat Baron Bruno Cohen dans une comédie délirante et explosive, sous les traits d'un dictateur d'un pays imaginaire, mais dont la ressemblance avec des dictateurs authentiques n'est pas fortuite
-Jitters. de Baldvin Zophoníasson , sortie le 20 juin:
chronique adolescente islandaise qui nous donne des nouvelles d'un pays connu surtout pour ses volcans et pour Bjork.
Sans oublier Quand je serais petit et Adieu Berthe, mais comme je les ai déjà vus, je vous renvoie sur mes chroniques respectives.
Et en ce qui concerne les sorties du 27 juin, j'y reviens dessus...ben le 27 juin justement( c'est quand même bien fait)!!!!
Et vous, alors, cette fête du cinéma, vous en êtes ou pas?