François Ozon fait partie de ces réalisateurs dont j'attends avec impatience chacun de ses films, même si toutes ses livraisons ne sont pas du même niveau. Donc Ozon et sa maison sont forcément au programme de mon mercredi cinéma, et on ira faire un tout aussi au Japon et voir, proposition plus incongrue, un ours en peluche qui parle:
1.Dans la maison :
Le pitch :
Un garçon de 16 ans s'immisce dans la maison d'un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Mais cette intrusion va déclencher une série d'événements incontrôlables.
Pourquoi je veux y aller
- car comme je le disais un peu plus haut et même dès le mois d'aout, François Ozon est un cinéaste prolifique dont j'aime une grande majorité des films, de Sous le Sable à son dernier en date, Potiche. 2011 fut une année blanche pour lui, on attend donc avec impatience le cru 2012;
- car en comédien principal, il y a Fabrice Lucchini qui transforme en or tout ce qu'il touche, du moins comme comédien ( en tant qu'homme, je fais partie de ceux qu'il hérisse un peu)
- car la bande annonce et le script laissent entrevoir une histoire de manipulation perverse et subtile, bref, un scénario comme seul Ozon ou presque sait les manier.
Le pitch :
L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !
Pourquoi je veux y aller :
- car le scénario est né dans l’esprit de Seth MacFarlane, génial créateur des séries animées « qui tapent sur presque tout », je veux parler des Griffin (Family Guy en V.O) et "American dad"
- car les échos de cette comédie qui a cartonné aux Etats Unis sont très bons, plusieurs spectacteurs comme certainement une des meilleures comédies de l’année;
- pour vérifier si la reconversion , de Mark Walkberg adulé chez Scorsese, Anderson ou James Gray, dans la comédie est aussi réussie qu'on le dit.
Le pitch :
Un vieil homme et une jeune femme se rencontrent à Tokyo. Elle ne sait rien de lui, lui croit la connaître. Il lui ouvre sa maison, elle lui propose son corps. Mais rien de ce qui se tisse entre eux en l’espace de vingt-quatre heures ne tient aux circonstances de leur rencontre
Pourquoi je veux y aller :
- car Abbas Kiarostami est un styliste hors pair, qui construit ses film par des séquences longues durées – et souvent en voiture, comme semble être également le décor de son dernier film;
- parce que le film nous montre un Japon élégant et assez peu connu des clichés habituels;
- parce que le film a été présenté en sélection officielle à Cannes dernier, et que, s'il a dans l'ensemble laissé sur safaim, certains ont été happé par la beauté formelle du film.
*LIKE SOMEONE IN LOVE - Bande-annonce VO