Baz'art  : Des films, des livres...
12 octobre 2012

I wish: Nippon.... ni mauvais???

i-wish-afficheContrairement à beaucoup de cinéphiles purs et durs, il y a certains horizons cinématographiques que je délaisse délibérement quelque peu, car je n'ai jamais vraiment réussi à être attiré par les films qui en proviennent, même ceux qui sont réalisés par des maitres incontestés du genre.

Il en est ainsi du cinéma japonais, dont j'ai pourtant vu certains des fleurons du genre des prétendus chefs d'oeuvre de Kitano à ceux d'Ozu, mais dont j'ai toujours eu le plus grand mal à accéder à un univers qui m'est toujours un peu passé au dessus, faute d'adhérer à un rythme certainement toujours un peu trop lent pour moi (et pourtant j'aime pléthore de films lents occidentaux) et dont il me manque certains répères culturels pour bien entrer dedans.

Mais comme je déteste être plus bête que ce que j'aimerais être, j'ai tenu à chasser mes a priori et à tenter un nouveau film japonais, considéré par une très grande partie de la critique comme un des chefs d'oeuvre de cette année, I wish. Le réalisateur, Hirokazu Kore-Eda, connu pour Nobody Knows ou encore Still Walking (films que j'avais lamentablement ignorés, du fait de mon aversion pour ce cinéma nippon) est considéré comme « le Truffaut japonais ».

La presse dans son ensemble n'a d'ailleurs pas manqué de réserver un accueil dithyrmabique à sa dernière mouture,  du Figaro ( un petit miracle, plein de vie et de grâce), aux Inrocks ("le film le plus jubilatoire du cinéma nippon actuel, qui enchevêtre les registres avec grâce et harmonie".) .

Abordant donc ce film avec sous le bras toutes ces belles critiques, ajoutées à celle de ma chère Potzina qui a encensé le film à sa sortie,  j'ai donc assez vite désenchanté tant la poésie du film, que tout le monde ou presque a vu, a laissé le pauvre être que je suis assez insensible. 

Certes, reconnaissons le, les images sont bien belles, les côtes japonaises ont un coté trés cinégéniques, mais au niveau de l'intrigue c'est quand même le calme plat, surtout dans la première partie.

I wish est surtout beaucoup trop long (2h 08 pour une si ténue intrigue, c'est juste pas possible), l'intérêt comme l'émotion sont dilués dans des séquences interminables et qui n'apportent pas grand chose à la progression scénaristique. Le film patit vraiment de ce cruel manque de rythme faisant rapidement passer le spectacteur (enfin au moins moi) de l’émerveillement ( des 2 premières minutes?) à la plus complète léthargie, d'autant que la musique, assez léinfiante, n'arrange rien à nos affaires.

Le film s'arrange assez nettement dans sa seconde partie, lorsque le réalisateur abandonne des personnages secondaires inutiles et que les retrouvailles entre les deux frères ont (enfin) lieu, laissant à une réelle mélancolie de nous happer en quelques trop rares scènes.

Bref, voici un film gentil, voire même charmant, qu'on ne peut détester ( déjà parce que les gosses ont de trop mignonnes bouilles), mais qui reste quand même tout à fait anecdotique (et surtout presque exclusivement réservé aux enfants), et devant lequel j'avouerai être resté totalement perplexe quant à la pluie de louanges qu'il a reçu.

Ainsi, à la fin de I wish sous titré en français,nos voeux secrets, fin qui arrive quand même comme une petite délivrance, j'ai donc fait le voeu secret de trouver enfin un film japonais qui m'enthousiasme d'ici peu..Voeu pieu, vous pensez???

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