Dans une région non identifiée, mais particulièrement aride voire quasi désertique, Victor , son petit frère Jimmy et les autres jeunes gens qui les accompagnent, sont complètement livrés à eux-mêmes; leurs parents semblant soit absents soient totalement démissionnaires.
Pour survivre et accessoirement tromper leurdésoeuvrement, ils s'adonnent à leurs passe temps favoris à savoir fumer, discuter , dépoussiérer des terrains pour y dénicher des reliques du passé ou alors, plus radicalement s'adonner à quelques petits gestes de délinquance entre larcins et vol à la tire .
Un jour, l'amour vient frapper à la porte de ce quotidien bien terne, en la personne de Billie, jeune fille très énigmatique qui va taper dans l'oeil de Victor et l'éveiller à l'amour...
Réalisateur en 2012 de L'Hiver dernier, le Belgo-Américain John Shank s'associe à la chef décoratrice Anna Falguères pour un long métrage qui séduit plus pour ses qualités plastiques que pour son arc narratif particulièrement ténu et déceptif.
Pompéi intrigue forcémént par son esthétique exploitant parfaitement le décor tres western du lieu choisi ainsi que son atmosphère.bien dessinée conférant une dimension assez intemporelle
Du coup, le scénario, énième récit d'apprentissage et peinture d'une jeunesse désoeuvrée, patit un peu du parti pris formel.
L'ennui que connait ses jeunes deveint assez vite contagieux.
Faute à des dialogues très minimalistes et à un rythme particulièrement alangui, le spectateur est , passé la première demi heure, plongé dans une torpeur assez languissante dans laquelle il aura du mal à s'en sortir.
Dommage pour le côté très romantique de l'intrigue, avec cette histoire d'amour fou entre deux jeunes qui vont plonger dedans pour tenter d'apaiser leurs souffrances respectives mais les personnages manquent un peu de consistance, et tout est trop distancié pour qu'on vibre devant cette histoire fusionnelle.
On sauvera néanmoins le joli casting qui compose le film, qu ce soient Aliocha Schneider,, comédien canadien qui ressemble beaucoup à son frère Niels, Vincent Rottiers, très convaincant en bad boy ou bien encore Garance Marillier, la révélation de « Grave », ici quand même un peu trop monocorde dans ses expressions.
Top sec- à l'image de son décor désertique, "Pompéi", malgré ses qualités plastiques indéniables, aura sans doute du mal à convaincre beaucoup de spectateurs surtout la semaine où sort Tenet ou Effacer l'historique.
Le 26 août au cinéma.