Sortie VOD : L’Exorciste selon William Friedkin : un documentaire passionnant sur un film culte
A voir en ligne |: L’Exorciste selon William Friedkin
L’exorciste fut à sa sortie un succès planétaire. Un grand film d’horreur qui n’était une petite série B.
Sortie le 25 décembre 1973 aux Etats-Unis, dès le premier jours les files d’attente devant les cinémas sont énormes. Si le succès critiques est mitigé tout le monde s’accorde pour dire que l’objet cinématographique est efficace. Bref un film qui fiche la pétoche, ce qui rentre dans le cahier des charges, mais qui a aussi plusieurs degrés de lectures plutôt intéressants.
Mon préféré, une métaphore de l’adolescence, ce moment où des parents inquiets ne reconnaissent plus leur enfant chéri, toute famille qui voit son jeune de treize ans sortir de sa chambre un dimanche matin comprendra ce que je veux dire.
Mais venons en aux choses sérieuse, “L’exorciste selon William Friedkin” est un pur bonheur de cinéphile que je rapprocherais du livre “Hitchcock/Truffaut”. Une somme d’informations précieuses sur la réalisation d’un film et c’est passionnant que l’on soit cinéphile ou non.
Reconnaissons que le père Friedkin est un sacré conteur.
Méthodiquement, presque “religieusement”, il déconstruit son film, dissèque chaque plan, nous explique ses influences et l’aventure du tournage, du casting jusqu’a sa sortie un jour de Noël.
Il y a des invités prestigieux dans cette formidable Master-Class, des réalisateurs bien sur : Dreyer, Hitchcock, Bergman, Kubrick, Welles et la puissance de son “Rosebud”, mais des peintres aussi, Rembrandt et ses portraits qui ont influencés les réalisateurs pour toujours et puis Le Caravage, Veermer, Monnet, Seurat, et “ L’empire des lumières” de Magritt qui inspirera l’affiche.
Pour la musique après avoir éconduit Bernard Hermann ( tout de même) et Lalo Schifrin, qui lui en voudra toujours, il essaie Ravel et Debussy, mais ce sont les quelques notes d’introduction de “Tubular Bells” qui offriront au réalisateur l’effet recherché : une main glacée sur la nuque du spectateur.
Friedkin parle de son travail de création avec intelligence, il explique ses choix, ses inspirations et surtout sa motivation, faire un film le plus réaliste possible, pour nous parler du mystère de la foi, du bien et du mal, de sacrifice absolu, de la bonté et de l’amour.
Un documentaire qui donne envie se replonger dans l’œuvre de William Friedkin, de relire sa très, très bonne autobiographie, “Friedkin Connection”, et surtout et c'est évidemment l'essentiel un documentaire qui donne envie, surtout, de retourner au cinéma quand ces satanées salles daigneront ouvrir à nouveau.
Webzine crée en 2010, d'abord en solo puis désormais avec une équipe de six rédacteurs selon les périodes. l'objectif reste le même : partager notre passion de la culture sous toutes ses formes : critiques cinéma, littérature, théâtre, concert , expositions, musique, interviews, spectacles.
Peste, variole, choléra, grippe de 1918, sida et très récemment COVID-19… Depuis des millénaires, les épidémies affectent les sociétés humaines ainsi que les autres espèces animales. Comme une enquête historique, l’exposition revient sur ces événements qui ont bouleversé la vie sur tous les continents.
Jazz Day : 24 heures pour célébrer la diversité du jazz
Pour la 11e année consécutive, Jazz à Vienne coordonne la programmation du Jazz Day sur le territoire lyonnais et ses alentours.
Depuis le 36e congrès de l'UNESCO en 2011, à l'initiative d'Herbie Hancock, le 30 avril est une journée de célébration du jazz dans toute sa diversité.
Cette année, la programmation de cette journée compte une quarantaine d'événements festifs et musicaux à Lyon, Vienne, Saint-Etienne, Villefranche-sur-Saône et Bourgoin-Jallieu.