Au cœur des étendues tibétaines, Drolkar et son mari élèvent des brebis, tout en veillant sur leurs trois fils. En réaction à la politique de l’enfant unique imposée par Pékin, elle s’initie en secret à la contraception, pratique taboue dans cette communauté traditionnelle.
La maigre réserve de préservatifs qu’elle se procure au compte-gouttes devient alors son bien le plus précieux.
Le jour où elle surprend ses enfants en train de jouer dehors avec les « ballons » volés sous son oreiller, Drolkar sait aussitôt qu’elle va devoir tout affronter : les reproches des aînés, le poids de la tradition, le regard des hommes.
Et sans doute une naissance à venir…
Le pitch est aussi intriguant que singulier:, jugez en plutôt par vous même : la vie traditionnelle d’une famille tibétaine est bouleversée par l’avènement de la politique de l’enfant unique mis en place de 1979 à 2015 .
Le film met en scène une famille traditionnelle et religieuse, qui essaye tant bien que mal de concilier les diktats de la nature, de la spiritualité- et de la réincarnation , de la politique et du libre arbitre.
Entre conte rural et drame fantaisiste , Balloon trouve joliment son équilibre entre cinéma contemplatif et fable légèrement décalée, cultivant un ton assez singulier, entre ironie et impertinence.
Un cinéaste- Pema Tseden- à suivre pour un film qui nous vient d'un pays , le Tibet dont la cinématographie est suffisamment rare pour qu'on s'attarde sur les productions qui nous sont montrées en France.
Coup de 😍😍 pour #Balloon long-métrage du réalisateur tibétain @PemaTseden qui sort en salles ce mercredi 26 mai
— Baz'art (@blog_bazart) May 21, 2021
La vie traditionnelle d’une famille tibétaine est bouleversée par l’avènement de la politique de l’enfant unique dans un joli drame plein de fantaisie pic.twitter.com/gCF73DjPpa