Et chaque fois, mourir un peu - Livre 1 : Blast, Karine Giebel: que vaut le nouveau roman de la reine du thriller
" Quand il s'agit de tuer son prochain, l'imagination de l'homme est sans limite."
Sacrée belle et puissante idée de parcourir les conflits qui ébranlèrent le monde de la fin du XXème siècle au début du XXème en suivant les pas de Grégory, infirmier pour une ONG de la Croix Rouge.
Grégory dont la vie est d'aller au plus près, à l'intérieur des guerres, au Sud Soudan, en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda ou en Tchétchénie, au Libéria, en Afghanistan, en République Démocratique du Congo, dans la bande de Gaza et à chaque fois découvrir les pires horreurs dont l'homme est capable, arpenter le monde et espérer le sauver.
Sacré roman que l'on ne lâche plus dès les première pages, roman remplit de larmes et de rage impuissante, mais débordant d'amour, de compassion et d'humanité.
Évitant toute géopolitique explicative, mais pourtant extrêmement documenté, celle qui est proclamée comme la nouvelle reine du thriller hexagonal Karine Giebel nous livre un récit franc et direct qui uppercut le lecteur.
Grégory de rencontres en rencontres, terrifiantes, insupportables ou d'une incroyable bienveillance, s'abime et se répare, impossible pour lui de quitter ce métier qui le renforce et donne un sens à sa vie autant qu'il lui absorbe toute son énergie vitale.
Grégory l'humanitaire , Hercule moderne effectuant ses travaux dans un monde oublié des Dieux.
Une lecture éprouvante, utile et nécessaire.
"Ici, en Casamance, au sud du Sénégal, elles sont les innombrables témoignages du conflit entre le mouvement séparatiste casamançais et le gouvernement de Dakar. un affrontement qui dure depuis le début des années 80
"Ici, en Casamance, au sud du Sénégal, elles sont les innombrables témoignages du conflit entre le mouvement séparatiste casamançais et le gouvernement de Dakar. un affrontement qui dure depuis le début des années 80
Février 2002.
Sénégal, Casamance, Ziguinchor.
Les mines, encore.
Partout sur la planète, elles guettent patiemment leur proie. Un homme, une femme ou un enfant à tuer, à mutiler
Février 2002.
Sénégal, Casamance, Ziguinchor.
Les mines, encore.
Partout sur la planète, elles guettent patiemment leur proie. Un homme, une femme ou un enfant à tuer, à mutiler
Février 2002.
Sénégal, Casamance, Ziguinchor.
Les mines, encore.
Partout sur la planète, elles guettent patiemment leur proie. Un homme, une femme ou un enfant à tuer, à mutiler
Une vie à détruire.
Une main, un bras, ou une jambe à arracher. Un visage à défigurer.
Quand les combattants s'en s'ont allés, vainqueurs ou perdants, elles perpétuent leur travail de destruction.
Aux quatre coins du monde, sournoises, lâches.
Invisibles et aveugles.
Dans les champs, au bord des routes, sur les petits chemins, elles attendent d'accomplir leur mission.
Répandre la peur, la souffrance et la mort.
Ici, en Casamance, au sud du Sénégal, elles sont les innombrables témoignages du conflit entre le mouvement séparatiste casamançais et le gouvernement de Dakar.