JUSQU’AU BOUT DU MONDE : le western féministe de Viggo Mortensen
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Viggo Mortensen, le légendaire Aragorn du « Seigneur des anneaux », (re) passe derrière la caméra après Falling, dont la sortie a été tronquée par le confinement, le temps d’un western, où il donne la réplique à une impeccable Vicky Krieps.
Viggo Mortensen endosse à la fois les rôles de réalisateur, scénariste, et acteur principal dans "Jusqu’au Bout du Monde", en salles ce mercredi, et un film qui marque assez profondément les esprits.
Vicky Krieps, assez formidable de bout en bout , y incarne Vivienne Le Coudy, une pionnière de l’Ouest américain, tandis que Solly McLeod, interprète Weston, un personnage qui s'annonce complexe et pour le moins tumultueux.
"Jusqu’au Bout du Monde" nous transporte dans l’Ouest américain des années 1860, où Vivienne Le Coudy (Vicky Krieps) rencontre Holger Olsen (Viggo Mortensen), un immigrant danois. Ensemble, ils s’installent dans le Nevada, mais la guerre de Sécession bouleverse leur existence. Vivienne se retrouve confrontée à la solitude et aux dangers représentés par Rudolph Schiller (Danny Huston), le maire corrompu, et Alfred Jeffries (Garret Dillahunt), un riche propriétaire terrien.
Le retour d’Olsen après la guerre les oblige à se redécouvrir et à s’accepter dans leurs nouvelles réalités.
Porté par un regard féministe et avant gardiste, « Jusqu’au bout du monde » trouve sa modernité dans son sujet. plus que dans sa réalisation, parfois un peu classique.
Il entremêle les grands espaces aux grands sentiments et un livre mine de rien une profonde réflexion sur l'acceptation et le pardon que Viggo Mortensen entreprend et réussit à peindre par petites touches.
Un beau film qui prouve que Viggo Mortensen a eu raison de venir même tardivement à la réalisation...
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