Les gens ordinaires ne portent pas une mitraillette: la guerre en Ukraine vue de l'intérieur
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A travers un texte poignant et intimiste, l’auteur interroge la manière dont nos choix font notre identité, dans un contexte de conflit armé comme dans chaque moment de vie où le destin bascule
« Il m’est apparu clairement que la charge principale
de la guerre, comme toujours, retomberait
sur les épaules de gens ordinaires. »
Au lendemain de l’invasion de son pays par la Russie, l’écrivain ukrainien Artem Chapeye décide de s’engager dans l’armée. Ce choix soudain et libre va marquer les mois, les années à venir et même la vie de l’auteur.
Un texte intime et bouleversant, écrit sur le vif, tout entier construit autour de la question de l’engagement .Rédigé sur le front, ce récit est celui d’une personne ordinaire qui n’aurait jamais dû porter une mitraillette si la guerre n’avait pas été déclarée.
Il raconte comment son engagement vient ébranler ses convictions politiques, pacifistes et féministes et bousculer sa vie familiale et amicale.
Il montre comment la guerre vous transforme, et à quel point le résultat était imprévisible.
Il parle de la honte et de la culpabilité.
Ce n'est peut-être pas pour rien que, pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Exupéry a écrit Le Petit Prince, et camus L'étranger, où la guerre n'est pas vraiment présente. Peut-être s'agit-il de l'unique façon acceptable d'écrire en temps de guerre.