L'eXistenZ de David Cronenberg ressort au cinéma : notre avis avec le recul
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Allegra Geller, la créatrice du bioport fais de chair, présente son nouveau jeu vidéo nommé existenz. Durant la démonstration, un homme sort un pistolet un peu particulier, et tire sur allegra. Celle ci est bien vivante, mais dois s'enfuir avec un jeune stagiaire en marketing.
Le film est étrange je préviens tout de suite, on sent la patte du réal a plein a nez évidemment, avec un univers plastique particulièrement intéressant, peu ragoûtant certes, mais rempli d'idées ingénieuse, que ce soit les bioport branché a un deuxième anus posé dans le dos, ou les pistolets fais d'os pour déjouer les détecteurs de métaux, tirant des dents humaines.
L'univers est perché mais il est également rempli de trouvailles ultra intéressante qui rend hommage a un cinéma de bodyhorror, un cinéma de vidéoclub de serie b et ça fais du bien de voir ça.
Le film possède un message subtil,jamais purement frontal, et on a une image d'un monde dystopique en fond d'intrigue, limite en filigrane qui sert au récit mais n'est jamais dévoilé brutalement
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Cronenberg parseme des détails par-ci par la qui fait de existenz un film monde et en même temps une parfaite continuité a Videodrome dans son approche surréaliste de la réalité et de la fiction, et joué a mélangé les deux.
Le film dégage une atmosphère austère c'est vraiment le contraire de ce qu'on peut s'attendre quand on pense a un jeu vidéo, Le réalisateur a laissé que l'essentiel, ce qui donne un rendu épuré qu'on peut retrouver aussi dans les décors minimalistes
Existenz peut se lire comme une sorte de Matrix alternatif, plus underground, et beaucoup moins accessible,
Évidemment le talent créatif et visuel de Cronenberg est manifeste pour dépeindre un univers complètement fou qui fourmille de mililers de détails, on se sent parfois un peu extérieur au récit car on arrive pas toujours à bien s'attacher au personnage, car le film décide consciemment de faire ce choix la, et d'avoir une regard extérieur, un regard d'ensemble sur cette société partie a la dérive.
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ON soulignera aussi la performance extraordinaire de William Dafoe dont le cabotinage jouissif apporte quelque chose au récit car on serait en fait dans un jeu vidéo, donc c'est normal d'avoir des réactions peu réaliste, en tout cas voir cet acteur me réjouit a chaque fois personnellement.
Une ressortie qui permet de nous (re) plonger dans le monde fabuleux d'Existenz et de sa fin plus qu'ambigu qui rajoute des couches de confusion au récit, ce qui renforce le côté dense et riche du film seulement sur 1h40...
UN des films les moins accessibles mais néanmoins passionnant de cette légende du cinéma de genre..
Lucas, 18 ans
eXistenZ
de
David Cronenberg
avec
Jennifer Jason Leigh et Jude Law
au cinéma le 3 juillet en version restaurée
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EXISTENZ - L'atelier distribution
Dans un avenir proche, une créatrice de génie, Allegra Geller, a inventé une nouvelle génération de jeu qui se connecte directement au système nerveux : eXistenZ. Lors de la séance de prése...