Belles créatures ; Gudmundur Arnar Gudmundsson : notre critique
Belles créatures Gudmundur Arnar Gudmundsson
Familles dysfonctionnelles, adolescence perturbée, solitude et violence, des thème que Gudmundur Anar Gudmundsson avait déjà développés avec beaucoup de sensibilité dans " Heart Stone " son premier film.
Pour " Belles créatures", il quitte le village isolé de pêcheurs pour une banlieue triste de Reykjavik, une triste banlieue et de tristes lycéens en perte de repère.
Des d'adolescents désœuvrés qui pour tromper leur ennui, décident d'intégrer dans leur bande, Balli un garçon victime de harcèlement, encore plus perdu qu'eux.
Addi, l'élément modérateur du groupe, qui ne sait que faire d'un don de medium reçu de sa mère, se prend d'affection pour l'adolescent. Lorsque dans un flash, il voit la violence subit Balli et sa sœur par leur beau-père, toute la bande va être entrainés dans une spirale de violence que personne n'avait prévue.
Récit initiatique dans le quotidien des laissés pour compte islandais. Fable crue et poignante traversée par une poésie fébrile et glacée, normale nous sommes en Islande, dans sa mise en scène intense, proche des visages et des corps de ses personnages, Gudmunsson nous montre le coté sombre et désespéré de l'Islande.
Une sacrée réussite et un metteur en scène à suivre en espérant qu'Hollywood et sa Marvel industrie ne le dévorent pas.
LES BELLES CRÉATURES
un film de Guðmundur Arnar Guðmundsson
au cinéma depuis le 25 septembre
distribué par Outplay films