The substance - Nouvelle analyse (enthousiaste) du film par notre rédacteur de 18 ans
Imaginez un seul instant pouvoir vous cloner et avoir une meilleure version de vous même.
Plus belle, plus jeune, une version améliorée avec laquelle vous devez ABSOLUMENT alterner toutes les semaines avec votre version actuelle sinon les conséquences pourrait bien être terrible...Allons droit au but,
Allons droit au but, The substance se place largement dans la liste des meilleurs films de cette année pour ma part, aussi largement le plus gore en concurrence avec terrifier 3 évidemment, et sans aucun doute la meilleure expérience de cinéma depuis bien longtemps.
Coralie Fargeat avait réalisé le très sympathique Revenge et revient en force avec The substance qui est un véritable bijou de mise en scène Coralie fargeat avait réalisé le très sympathique Revenge et revient en force avec The substance un véritable bijou de mise en scène horrifique, stylisée un max et totalement assumée, au montage surexcité, hyper tendu.
On est dans l'attente constante de l'horreur et quand elle arrive, elle est tellement brute qu'on ne peut être que choqué, et la musique est un élément indissociable tellement elle contribue à la monter en tension constante, et a l'ambiance oppressante du film.
J'ai vraiment adoré tant que pour son parti pris visuel vraiment hypnotisant tant que pour le côté body horror typique du cinoche de tonton Cronenberg.
En parlant des influences du film, le film est bourré de référence au cinéma horrifique, on pense a Cronenberg donc mais aussi à Shining, Alien, a Black Swann, et bien évidemment a Carie dans son acte final sans que jamais toutes ses références ne soient écrasantes.
Et le final, bon sang, il est diaboliquement efficace, utilisant un gore époustouflant et une imagerie du body horror et de la transformation, mais aussi de la monstruosité, qui rappelle éléphant man.
Ce final conclut parfaitement cette pépite, et marque vraiment le film dans la matière grise du spectateur, tant il est réalisé avec une véritable virtuosité.
Dans mes discussions de cinéphiles, je parle beaucoup de la beauté de l'horreur, je l'ai vraiment dans thé substance, ce côté horrible mais une telle grâce dans l'utilisation de l'horrible, sublimé par une photographie et une mise en scène tellement belle que chaque plan est un tableau de l'épouvante.
A tous les fan de films de genre assez extrême dans leurs proposition qui se plaignent a juste titre de ne pas avoir assez de propositions de ce style dans les salles de cinéma et encore moins a cannes, et encore moins réalisé par une femme, foncez voir ce chef d'œuvre en salle de cinéma car c'est une véritable expérience a ne surtout pas rater,
Allez y le voir EN SALLE et non pas en streaming ce qui vous gacherait totalement l'expérience, est le meilleur moyen d'encourager et de soutenir les créateurs de genre, et comme l'avait dis Julia Ducournau, de faire rentrer les monstres.