ZONZ - Une série pour déstigmatiser les représentations de la prison
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Focus sur la série ZONZ, diffusée depuis ce 28 mai.
Cette série singulière offre aux jeunes comédiens et aux guests (Camille Chamoux, Tiphanie Daviot, Nicole Ferroni, Fauve Hautot…) une belle partition dans une mise en scène dynamique et originale...
Premier jour d’incarcération pour Alice, 17 ans, élève modèle. Persuadée qu’en se montrant exemplaire, elle retrouvera vite sa mère très malade, elle se confronte à la réalité violente de la prison.
Ici, entre gardiens et détenus, il faut choisir son camp.
Alors, quand un groupe de prisonniers projette l’évasion du siècle, Alice joue le tout pour le tout. Sa mission : s’infiltrer parmi les apprentis fugitifs et les balancer à la directrice ! Sauf qu’en côtoyant Hacine, Gabin, Reem, Killian et Rose, Alice a de moins en moins envie de trahir ceux qui sont en train de devenir ses amis. Entre son double jeu dangereux et l’état de sa mère qui s’aggrave, Alice est sous pression. Que va-t-elle choisir ?
ZONZ est une série carcérale d’évasion sur six ados qui s’évadent du quartier pour mineurs d’une prison réputée inviolable. C’est aussi une comédie d’action vitaminée, mais avec des personnages complexes – une série à la croisée de Prison Break et Misfits, à la sauce pop Guy Ritchie.
Nourris de pop culture et bien décidés à se tirer dès que possible, nos personnages mettent en place un plan en quinze bandes pour filer à l’anglaise. Mais évidemment la réalité n’est pas une série de la Fox, et le groupe va bientôt découvrir que n’est pas Michael Scofield qui veut.
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Si la série prend appui sur la réalité et les codes de la prison, les créateurs de la série ont eu la bonne idée de chercher à réaliser un pas de côté vis-à-vis du traitement habituel de l’univers carcéral via la comédie et une direction artistique résolument pop.
Car si le fond de la série est grave – ce qui se joue pour nos personnages, au final, c’est toute leur vie –, ZONZ est avant tout une comédie, portée par les dialogues rythmés et impertinents, et par les situations improbables. Nous n’avons clairement pas affaire à des cerveaux de l’évasion.
Dans Zonz, le but est de confronter l’univers urbain et bétonné de la prison avec l’esthétique pop de la tradition cinématographique dans laquelle elle s’inscrit.
L’image cherche à faire contraster dynamiquement les murs en béton avec la couleur vibrante et vive, en allant chercher la couleur primaire qui tranche avec la froideur des matériaux et inscrit la série dans une esthétique à l’américaine, nourrie de l’image des comics.
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Au-delà de la forme, généreuse et divertissante, l’enjeu principal de ZONZ,est surtout un enjeu de déstigmatisation : peu représentés, les ados en prison font peur et souffrent des préjugés qui leur collent à la peau. Ce que ZONZ cherche à raconter, c’est que, malgré leur parcours chaotique et leurs erreurs de trajectoire, ils sont eux aussi des ados normaux, avec leurs problèmes d’ados et leur vie à mener, parfois marrants, parfois pénibles, et bien souvent malmenés par la vie. Ce n’est pas parce qu’on a pu se tromper qu’on est nécessairement fichus, en somme : la vie trouve toujours un chemin. Et enfin, la série fait appel au célèbre Cambodia de Kim Wilde, chanson préférée d’un des ados incarcérés, qui résonne tout au long de la saison.
Réalisation
Marine Colomies
Marine Maugrain- Legagneur
8 x 30 min
Une série créée et écrite par
Marine Maugrain- Legagneur
Quentin Pissot
Alicia Pratx
Avec Mona Claude (Alice), Roman Doduik (
Guests : Camille Chamoux (Myriam / La directrice), Fauve Hautot (Fanny), Carla Poquin (Sara), Jean-Claude Muaka (Oussama), Nicole Ferroni (Gaëlle), Tiphaine Daviot (Audrey) et Chad Zem (Idriss)