Une sélection ciné à petit trots...
Après la super semaine ciné de mercredi dernier, nous voilà revenu à du plus classique avec quelques films interessants, dont notamment un d'un grand cinéaste américain actuel (Judd Appatow), mais rien de bien transcendant non plus...
En fait, au programme, quelques grosses machines holywoodiennes qui seront certainement devant au box office (le monde fantastique D'Oz, Cloud Atlas), mais évidemment pas chez moi...et, à la place j'ai choisi pas mal d'équidés au programme, avec un film consacré au cheval et un autre dont l'acteur principal, Jean Rochefort est un autre cavalier émerite :
1. Jappeloup
Le pitch :
Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation.
Pourquoi je veux y aller :
- car même si j'avais 12 ans à l'époque, je me souviens bien de Pierre Durand et de Jappeloup, lorsqu'ils avaient remporté le titre olympique aux JO de Séoul en 1988, contre toute attente;
- car le film recoupe au casting deux acteurs connus pour leurs passions pour les chevaux, Guillaume Canet et Marina Hands, forcément impliqués dans le projet;
- car ce Jappeloup sérieux et documenté semble bien mettre en avant les notions de dépassement de soi et de solidarité inhérent à tout bon biopic..
Le pitch :
Seul homme à la maison, Pete est marié depuis des années à Debbie avec qui il a eu deux filles, Charlotte et Sadie, âgées de 8 et 13 ans. Pete aura bientôt 40 ans et le bilan est rude : Unfiltered Records, la maison de disques indépendante qu’il a créée, bat de l’aile, son père Larry, qui a récemment, et artificiellement, engendré des triplés, compte éhontément sur son soutien financier pour nourrir cette nouvelle famille, et à la maison, la vie n’est pas non plus un long fleuve tranquille.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que 40 ans : mode d'emploi est le quatrième film réalisé par le cinéaste/producteur Judd Apatow après 40 ans, toujours puceau (2005), En cloque, mode d'emploi (2007) et Funny People (2008), trois films qui ont instauré un univers Appatow fait d'humour gentiment régressif et de douce mélancolie;
- parce Funny People justement, son dernier en date était un très beau film bilan d'une vie, entre rires et larmes, et celui ci semble être fait du même sel;
- pour retrouver la famille Appatow, devant et derrière les manettes, avec des acteurs fidèles d'un film à l'autre, comme ce Paul Rudd qui joue ici un Pete en pleine crise de la quarantaine.
- et parce que 40 ans pour moi, c'est très bientot et que si j'ai un film qui se vante de me donner la notice de ce cap qui m'angoisse un peu, je suis preneur!!
Le pitch :
Été 1943, dans la France occupée, non loin de la frontière espagnole. Marc Cros, célèbre sculpteur, vit une retraite paisible avec sa femme Léa, anciennement son modèle. Fatigué de la vie et de la folie des hommes, il est à la recherche d’une inspiration nouvelle, mais rien ne semble le sortir de la monotonie ambiante.
En hébergeant Mercé, une jeune espagnole échappée d’un camp de réfugiés, le vieil artiste découvre une nouvelle muse et retrouve le goût du travail. Il démarre alors la sculpture de sa dernière œuvre…
Pourquoi je veux y aller :
- car ce film, un peu dans le prolongement du Renoir de Gilles Bourdos, semble interroger, comme le titre l'indique, le questionnement du lien qui existe entre un artiste ( ici un sculpteur) et son modèle, sujet toujours très intéressant à voir;
- parce que Jean Rochefort, qui a annoncé sa retraite( avant de se rétracter mollement) joue très certainement un de ses derniers roles principaux dans un film, et voir cet immense acteur sur grand écran reste une chance incroyable qu'on ne peut laisser passer.
J'aurais quand même pu choisir le film de Sam Raimi vu qu'il parle d'un fameux magicien ( celui d'Oz) et que mon fils est évidemment passionné par tous les magiciens du monde, mais non définitivement, fidèle à mes principes, j'ai préféré, une fois encore rester sur des films plus intimes et plus personnels....