La rentrée des théâtres lyonnais (3) : les Célestins au dessus de la mélée...
On continue ma revue hebdomadaire des théâtres lyonnais avec un petit retour en arrière de quelques mois. En effet, le 26 mai dernier, j'étais au Théâtre des Célestins dans ce magnifique théâtre à l'italienne que je fréquente hélas trop peu pour rencontrer es deux directeurs du théâtre Claudia Stavisky et Marc Lesage me présenter, ainsi qu’aux autres médias lyonnais, les grandes lignes de la saison 2015/2016.
Situé en plein cœur de la Presqu’Ile, ce théâtre des Célestins est devenu l'un des Théâtres à l'Italienne les plus performants d'Europe.
Avec ses deux salles complémentaires, il s'affirme aujourd'hui comme une véritable maison de création et de production offrant au public une programmation d'excellence qui allie grandes œuvres du répertoire et créations contemporaines, portant haut les valeurs et les missions d’un théâtre de service public, avec un souci indéniable d’une exigence artistique.
Parfois un peu intimidante, un peu trop élitiste, la programmation du Théâtre des Célestins couvre quand même chaque année des vrais trésors du théâtre actuel, à la fois intelligents, inventifs, et portant une vraie réflexion sur notre société passée et actuelle.
Les Célestins proposent au public lyonnais de poursuivre la découverte de grands noms de la mise en scène internationale. Cette saison : Robert Lepage, Roméo Castellucci, Grzegorz Jarzyna, Joël Pommerat, Milo Rau, Olivier Py…
Parmi les temps forts de cette programmation 2015-2016, on en relèvera surtout quatre qui combinent toutes les qualités dont je viens parler.
Je pense notamment au beau retour de l’immense dramaturge québécois Robert Lepage pour 887, aussi Le fameux Roi Lear d’Olivier Py mais en collaboration avec le TNP , une version qui a été montrée dans la Cour des Papes cette année au IN d’Avignon, sans oublier le spectacle de fin d’année Une Carmen en Turakie du Turak Théâtre (une expo sera d’ailleurs visible pendant les JEP2015 et aux horaires des représentations jusqu’au spectacle) ; et enfin évidemment la création de Claudia Stavisky en personne apportant une nouvel éclairage à la pièce d’Octave Mirbeau Les affaires sont les affaires…
Quatre spectacles- et bien d’autres encore- qui donneront assurément envie aux amoureux de beaux textes et de belles créations d’aller faire un tour du côté de ce très beau théâtre, dont un seul mot pourrait résumer la programmation: la (grande) CLASSE!!