À partir du 28 septembre, l'irrésistible Guillermo Guiz est de retour au Point Virgule !
Nous avions eu la chance de le découvrir en janvier dernier lors de la soirée Génération Humour organisée par France Inter à la salle Pleyel et dont vous pouvez retrouver le palpitant déroulé en détails sur le blog. En cinq minutes de sketch, nous avions été conquis. Alors quand on nous a proposé de venir voir son spectacle au Point Virgule, nous n'avons pas hésité une seconde...
Impossible que ce nom aux consonances belgo-spanish ne vous dise rien. Tout droit venu d'Anderlecht, cet humoriste qui a déjà raflé pas mal de récompenses - finaliste des Duels du Rire de Toulouse en 2015, vainqueur du Tremplin des Plages du Rire de Nice en 2015, lauréat du Prix du Public au festival de Saint-Raphaël la même année - tient également une chronique quotidienne sur France Inter, dans la Bande Originale de Nagui. Impressionnant, n'est-ce-pas, d'être arrivé jusque-là ? Et pourtant, ce n'était pas gagné.
Dans son tout premier one-man-show, Guillermo Guiz nous explique que s'il n'agit pas toujours bien, c'est que tout n’a pas toujours été facile pour lui, que les circonstances ont largement joué en sa défaveur, qu'il (re)vient de loin, à savoir d’Anderlecht : charmante petite bourgade située non loin de Molenbeek (« pour vous situer un peu »), « siège social de Confessions intimes ».
Là-bas, on ne s'étonnera pas de voir une statue à l'effigie de Jean-Claude Van Damme ou de croiser des habitants tatoués du prénom Jason gravé dans un coeur, lui-même dans un tigre, ce dernier dans un dragon et le tout, sur Johnny. Autres ombres au tableau de son existence : son prénom d’ « urologue des années 70 », Guy ; sa date de naissance, le 23 novembre, Journée mondiale de la dépression nerveuse, mais aussi, parfois, ses origines belges. Il déplore notamment que, quand on pense à la Belgique, on a plutôt tendance à penser au terrorisme, qu’à autre chose, « alors qu’on a des pédophiles merveilleux ! ».
Guillermo Guiz nous fait rêver du début à la fin avec entre son humour noir, ses références aux clichés sur son cher pays, ses descriptions d’autochtones belges - comme l’archétype du policier à l'accent à couper au couteau -, ses métaphores ô combien imagées - lorsqu’il évoque sa fausse première fois avec une fille : « c’était comme essayer de rentrer dans une serrure avec une crêpe » -, et ses blagues graveleuses cyniques à souhait.
Au final, on ne saurait dire si ce garçon mérite ou non l'auréole qu'il a sur l’affiche, ni s'il a, oui ou non un bon fond. Mais nous, on le prend tel qu'il est, il nous plait beaucoup comme ça.
On vous laisse sur ce petit avant-goût...
À partir du 28 septembre, du jeudi au samedi à 20h au Point Virgule, 7, rue Sainte Croix de la Bretonnerie, 75 002 PARIS