Une suite qui dérange : la lutte nécessaire contre le réchauffement climatique encore et en Gore...
"Une suite qui dérange, le temps de l'action" qui sort en salles ce mercredi 27 SEPTEMBRE, fait suite juste 10 ans après, à "Une vérité qui dérange", qui avait notamment reçu meilleur film documentaire et qui avait pas mal bouleversé les consciences d'un public qui connaissait finalement assez peu sur le réchauffement climatique, permettant notamment de lançer aux USA d'importants chantiers en énergies renouvelables.
Hélas, je n'avais pas eu l'opportunité et peut-être même l'envie irréprésible de voir ce documentaire choc en ayant certainement un peu peur du coté didactique et trop peu cinématographique d'un discours pourtant essentiel pour lutter contre un fatalisme souvent trop présent en matière de catastrophe naturelle .
Pour le second volet de cette vérité qui dérange, j'ai profité d'une soirée au Comoedia pour voir donc cette "suite qui dérange", et si le coté militantisme et engagé du film est évident tout du long du film ( et notamment au générique avec des appels à participer au combat) , le long métrage n'en reste pas moins suffisament pédagogique et captivant pour convaincre.
On peut en effet y voir à quel point Al Gore continue depuis dix ans de poursuivre son combat en voyageant autour du monde pour former une armée de défenseurs du climat et exercer son influence sur la politique climatique internationale.
Al Gore apparait effectivement comme une sorte d' héros très américain( certains ont visiblement reproché son coté cow boy et cette mise en avant à outrance d'un film ) qui lutte contre des moulins à vent, avec un certain nombre de grandes actions qui ne peuvent aller au bout, mais qui arrive à se réjouir de petites victoires, même si celles ci sont balayées par des cuisantes défaites
On pense notamment à l'élection de Donald Trump qui va totalement remettre en question les ( relatifs) succès de la COP 21, une COP 21 qui constitue un grand moment du documentaire et qui illustre bien le grand talent de diplomate d'un AL Gore qui ne lache rien.
Beaucoup plus d'optimisme que prévu finalement dans ce film qu'on aurait pu crainte plus alarmiste tant Al Gore a chevillé au corps cette intime conviction que son combat contre le réchauffement climatique peut être gagné et nous montre dans ce film à la manière d'une Mélanie LAURENT et Cyril DION un certain nombre d'exemples concrets qui prouvent que la lutte est partagée par de multiples pays et acteurs concernés par ce combat.
Bref avec ce film qui est effectivement à sa gloire, on comprend mieux pourquoi cette incontestable figure du militantisme pour l’écologie, force l’admiration et le respect, et rien que pour cela cette suite qui dérange mérite largement d'être vue .